L'université de Constantine renoue avec le 7ème art L'Algérie, son cinéma et moi, un film documentaire de Larbi Belchiha, a été projeté mardi dernier à l'université Mentouri de Constantine. Cette projection est le fruit d'une collaboration naissante entre le département de lettres et littérature françaises et un groupe d'étudiants cinéphiles dont l'ambition est de créer un ciné-club au niveau de l'université. Le documentaire d'une cinquantaine de minutes a permis à l'assistance, composée en majorité d'étudiants, de faire une immersion dans la riche et glorieuse histoire du cinéma algérien, passant en revue les étapes par lesquelles a transité le 7ème art algérien. Un débat a suivi la projection, permettant de discuter des perspectives du cinéma algérien qui sera représenté dès cette semaine, 24 ans après la Dernière Image de Mohamed-Lakhdar Hamina, au prestigieux Festival de Cannes, en France. Une autre association, le ciné-club de Constantine, organise, un jeudi sur deux, des projections de films à la maison des jeunes Ahmed Saadi de la cité Filali, rappelle-t-on. Cette activité culturelle dédiée au cinéma, lancée il y a quelques années, est «sur le droit chemin», selon des membres du ciné-club qui se félicitent d'enregistrer, lors des projections, un nombre de plus en plus important de spectateurs et de cinéphiles. Lancement d'une nouvelle chaîne de télévision privée au Sénégal Une nouvelle chaîne sénégalaise privée, Télévision Futurs Médias (TFM), va bientôt démarrer ses programmes après l'acquisition de son autorisation, plusieurs mois après sa mise sur pied par le groupe de presse Futurs Médias, appartenant à la star mondiale de la musique, Youssou Ndour. L'autorisation de cette nouvelle chaîne à caractère culturel est devenue effective suite à la signature, mardi soir, d'une convention de concession de service public de télévision culturelle qui autorise la TFM à diffuser ses programmes. Avant cette étape, la chaîne était bloquée par le président sénégalais, M. Abdoulaye Wade, dont le principal argument était la crainte d'«un financement étranger», affirmant que, sur cette base, «la TFM ne pouvait être autorisée à émettre». Toutefois, le ministre sénégalais de la Communication, M. Moustapha Guirassy, a assuré que tous les obstacles qui empêchaient la TFM d'obtenir sa licence sont désormais levés. «Il était normal de vérifier si toutes les conditions étaient réunies. Il s'agissait de vérifier si le financement de la TFM était sénégalais, et s'il avait été fait par des Sénégalais», a expliqué M. Guirassy, rappelant que le chef de l'Etat avait demandé à Youssou Ndour de «fournir les preuves» sur le financement de son projet de télévision. Cette exigence a été satisfaite par le chanteur lors d'une audience que lui a accordée le président Wade, a ajouté le ministre, avant de rassurer qu'«il est alors tout à fait normal et naturel que la licence autorisant la TFM à émettre lui soit octroyée». En plus de la chaîne publique RTS, le champ audiovisuel sénégalais compte quatre chaînes privées, 2STV (divertissement), Canal Info News (chaîne d'information en continu), Walf TV et RDV (chaînes généralistes).