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«Les missions du vice-Premier ministre seront définies par le président de la République» Lors de l'annonce des commissions du parti, Belkhadem affirme :
Le secrétaire général du FLN Abdelaziz Belkhadem a affirmé hier lors de l'annonce de la mise sur pied de commission du parti, que les missions du vice-Premier ministre seront définies par le président de la République. Interrogé au sujet du dernier remaniement du gouvernement, il s'est dit satisfait en raison de l'augmentation du nombre de ministres de son parti, tout en écartant le lien entre le remaniement et les affaires de corruption pendantes en justice. La nomination de Nacer Mehal à la tête du ministre de la communication est également bien accueillie par le secrétaire général du FLN, selon lequel «c'est une très bonne chose que la communication retrouve son ministère en la personne d'un journaliste qui connaît très bien le secteur». Il a indiqué que la préférence ira bien sûr aux militants du parti lors de l'installation sous l'égide du FLN du club d'affaires, qui consiste à offrir une tribune aux hommes d'affaires. Lors d'une réunion tenue hier, M. Belkhadem a annoncé la mise sur pied de deux commissions d'aide à la prise de décision au sein du parti. Ces commissions chargées de l'emploi et du chômage, de la santé et de la politique sanitaire, sont présidées successivement par le ministre du Travail et de l'Emploi, Tayeb Louh, et celui de la santé et de la Population, Djamel Ould Abbes. Composées d'une vingtaine de membres chacune, elles seront appelées à s'élargir. Leur installation est prévue dans deux semaines, a indiqué M. Belkhadem lors d'une allocution en présence de la presse nationale. Tout en relevant la chute du taux de chômage à 11%, il a affirmé que «la plaie du chômage continue à causer beaucoup de dégâts au corps du pays, du moment qu'elle touche y compris les jeunes fraîchement diplômés des universités algériennes». Il rappellera que, durant les années noires, l'arrêt de nombreux chantiers a eu pour conséquence l'augmentation du taux de chômage. Le pays a connu une compression des personnels, alors que le nombre de diplômés était en nette croissance. Si on ajoute le fait que 400 000 nouveaux jeunes arrivaient chaque année sur le marché de l'emploi. on comprendra mieux les proportions prises par le phénomène du chômage, d'après M. Belkhadem. Relevant l'inadéquation de l'offre et de la demande en matière d'emplois, il a fait remarquer que tous les mécanismes mis en place visent à offrir plus d'opportunités aux demandeurs d'emplois. En matière de santé, M. Belkhadem s'est réjoui que le pays, sous l'égide du FLN, a adopté la gratuité des soins, qualifiant cela de «distinction» pour son parti en particulier et le pays en général. Il remontera jusqu'à la période coloniale et les privilèges accordés aux colons aux dépens des autochtones, pour expliquer le rejet du système sélectif d'alors. Indépendamment de cela, le système de financement de la santé publique, en ayant recours aux ponctions sur les caisses d'assurances et du Trésor public, suscite encore la polémique, a-t-il dit, indiquant qu'il s'agit de l'un des sujets que la commission y afférente abordera au cours de ses travaux. A côté des conventions entre les hôpitaux et les caisses d'assurances sociales, la prévention et la réduction des frais médicaux figurent parmi les centres d'intérêt sur lesquels planchera la commission, a ajouté M. Belkhadem. Tout en mettant en exergue les potentialités tant humaines que matérielles dont dispose le secteur de la santé, il a néanmoins souligné la nécessité d'améliorer la gestion des structures hospitalières du pays. En définitive, il a recommandé un diagnostic sans complaisance de la situation de nos hôpitaux. Il faut déceler les raisons du mécontentement des services offerts aux citoyens. La finalité est d'en sortir avec un programme en vue d'aider à la prise de décision. A. R.