De notre correspondant à Constantine A. Lemili La Chambre de commerce et d'industrie Rhumel (CCIR) de Constantine a reçu au cours de la journée de dimanche dernier un groupe d'hommes d'affaires malaisiens auquel, protocole, nécessité et calendrier obligent, elle a fait visiter les différents sites économiques, industriels, commerciaux de la wilaya. Ensuite, les hôtes de la CCIR ont rejoint le siège de la Chambre où, très studieusement, ils ont écouté les explications de son président, A. Souici qui leur a servi le discours prototype sur les potentialités de la région, insistant, comme à chaque fois, sur ses spécificités : la métallurgie, la mécanique, la vocation céréalière, la production de marbre, la disponibilité d'une université de 66 000 étudiants et la prochaine réalisation d'une ville universitaire d'une capacité de 50 000 étudiants, les centres professionnels… L'éventail des potentialités locales porté à la connaissance des Malaisiens, le président de la Chambre demandera à connaître à son tour ce que peut proposer le groupe d'hommes d'affaires hôte, anticipant sur sa prochaine visite en Malaisie pour s'enquérir de visu des installations, des équipements dont ils disposent et aussi de la qualité de leurs produits. Cela étant, l'un des Malaisiens procédera à une démonstration par l'image des activités essentiellement liées à la production et fabrication d'ameublement dans lesquelles le groupe semble spécialisé. En fait, il s'est agi dimanche dernier d'un type de visite auquel les journalistes sont habitués, des descentes de opérateurs économiques étrangers réputés en quête de nouveaux marchés ou proposant des formes d'associations ou d'échanges économiques rarement, malheureusement, suivis de lendemains et encore moins de lendemains qui chantent, exception faite pour les «hommes d'affaires locaux» qui mettent à profit des échanges officiels du genre pour obtenir des facilitations de visa de sortie du territoire vers n'importe quelle région du monde. Si le principe des prospections de marché est justement de prospecter et donc pas forcément de conclure une initiative, il n'en demeure pas moins que, pour les délégations d'hommes d'affaires qui sont allés en visite à Constantine, tout cela n'a jamais dépassé le seul stade de l'intention. Soulignons quand même qu'il serait question, selon ce qui a été annoncé par M. Souici, de l'installation d'un «conseil d'affaires mixte entre les membres de la CCIR et leurs homologues malaisiens». Reste à savoir quelle en serait l'utilité.