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Vers un partenariat algéro-jordanien pour la transplantation d'organes Ould Abbes relance l'Agence nationale de greffe d'organes, de tissus et de cellules
Annoncé depuis des années, le projet portant création de l'Agence nationale de greffe d'organes, de tissus et de cellules devrait bientôt voir le jour. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes, a annoncé la relance de ce projet très attendu. Il intervenait mardi dernier à l'hôtel Hilton, lors de l'ouverture des travaux du congrès international algéro-jordanien sur les greffes d'organes. «Tout est fin prêt pour l'ouverture de cette structure», a indiqué le professeur Tahar Rayane, chef du projet de l'Institut du rein de Blida, dont «l'ouverture officielle ne saurait tarder», a-t-il dit. S'agissant de l'Agence nationale de greffe d'organes, de tissus et de cellules, ce professeur a estimé que les textes ont été adoptés et que le dossier est actuellement au niveau du Premier ministère. Organisée par l'Union médicale algérienne, (UMA), laquelle, rappelons-le, est présidée par Djamel Ould Abbes, cette rencontre, première du genre, qui s'étale sur trois jours, se penche sur la greffe d'organes, de tissus et de cellules. Le ministre de la Santé a fait part à cette occasion d'un partenariat dans le domaine de la transplantation d'organes qui, a-t-il précisé, «sera conclu entre l'Algérie et la Jordanie, un pays très avancé dans la transplantation d'organes», a ajouté Ould Abbes. L'objectif de ce congrès est d'échanger les expériences entre l'Algérie et la Jordanie, de promouvoir le dialogue et la coopération algéro-jordanienne et arabe notamment dans le domaine de la transplantation d'organes et autres filières médicales. Plus de 170 spécialistes, en majorité jordaniens, exerçant dans les institutions publiques et militaires ainsi que les recteurs de facultés de médecine et des médecins des cliniques privées ont pris part à ce séminaire. Des responsables de structures privées jordaniennes dotées d'équipements ultra-performants se sont également déplacés pour se faire connaître. Pour part, le président du comité scientifique jordanien, le professeur Youcef Khalil Mouasher, a affirmé que cette rencontre est une occasion de faire le point sur les dernières avancées scientifiques dans le domaine de la transplantation d'organes. Les spécialistes algériens ont insisté sur la nécessité de «développer la transplantation en Algérie afin de ne pas être obligés de transférer les malades à l'étranger, d'autant que les moyens et les compétences existent chez nous», ont-ils précisé. A. B.