Photo : M. Hacène Par Abdelghani Aïchoun Le compte à rebours pour le Mondial sud-africain a commencé. Il ne reste que trois jours pour le coup d'envoi du plus grand événement footballistique planétaire. La participation des Verts à ce rendez-vous, qui se déroulera pour la première fois de son histoire en terres africaines, a encore rendu la compétition plus attractive pour les Algériens. Depuis plusieurs semaines déjà, les discussions, et les polémiques dans certains cas, étaient concentrées autour de la retransmission des matches du Mondial. Pour ce qui est des Verts, le problème ne se posera pas, la télévision algérienne a réussi à arracher les droits de retransmission de 22 matches, dont 15 pour le premier tour. Ainsi, les téléspectateurs pourront suivre le match d'ouverture ainsi que celui qui opposera l'Angleterre aux Etats-Unis, deux adversaires de l'Algérie. Mais cela n'est pas suffisant pour beaucoup de férus de la balle ronde, intéressés par d'autres rencontres. Plusieurs bouquets satellitaires ont, évidemment, sauté sur l'occasion pour mettre sur le marché des cartes, quoique plus ou moins chères pour une catégorie de citoyens. Ainsi, El Djazira Sport, Canal Sport Maghreb ou Bis vont diffuser tous les matches du Mondial. Pour l'occasion, certaines chaînes, dans le but de provoquer un engouement pour leur produit, misent sur les Verts en y consacrant quelques émissions. Les Algériens qui ne peuvent s'offrir des cartes «officielles» espèrent que les clés ou les cartes «pirates» seront toujours valides lors du Mondial. Ce qui est peu évident. En tout état de cause, cette «frénésie» autour du Mondial montre tout l'intérêt que portent les Algériens au football d'une manière générale et aux Verts plus particulièrement. Dans plusieurs régions du pays, des jeunes, en collaboration avec les autorités locales dans certains cas, ont commencé à s'organiser dans des salles ou même des cafés afin de suivre collectivement le Mondial. Un événement d'une telle ampleur ne se rate pas, même si, au vu de l'évolution actuelle du «marché» du football, il n'est pas à écarter que les images deviennent de plus en plus chères.