Entretiens lundi entre Séoul et Washington sur les pourparlers à six Un responsable sud-coréen, chargé du dossier nucléaire, est attendu lundi prochain à Washington pour des entretiens avec des responsables américains sur les pourparlers à six sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne. M. Wi Sung-lac, émissaire nucléaire sud-coréen, doit effectuer une visite aux Etats-Unis après la fin du sommet du G20, qui débutera aujourd'hui à Toronto (Canada), a annoncé le ministère sud-coréen des Affaires étrangères. Au cours de sa visite à Washington, ce responsable sud-coréen doit avoir des discussions avec les hauts responsables américains, dont le secrétaire d'Etat adjoint américain, James Steinberg, et l'émissaire en chef nucléaire américain, Stephen Bosworth. Les deux parties auront à débattre de la reprise des pourparlers à six et des mesures destinées à traiter le naufrage du navire de guerre sud-coréen. Ankara satisfait de l'aide de Washington pour éradiquer le PKK L'armée turque s'est dit satisfaite de la coopération turco-américaine pour lutter contre le groupe armé séparatiste du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie), a annoncé un porte-parole de l'armée. Il a expliqué que les drones de type Predator de l'armée américaine survolaient de «15 à 16 heures quotidiennement» le nord de l'Irak, «sous le contrôle d'un personnel turc». Les images obtenues en temps réel sont ensuite analysées par l'armée turque, a-t-il dit. Les Etats-Unis fournissent à la Turquie, pays membre de l'OTAN, des renseignements sur les mouvements du PKK et l'aviation turque pilonne régulièrement les bases arrière de cette organisation dans la montagne irakienne. Considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne (UE), le PKK tente depuis 1984 d'obtenir l'indépendance du sud-est de la Turquie, peuplé en majorité de Kurdes. Selon Ankara, environ 2 000 éléments armés du PKK sont retranchés dans le nord de l'Irak d'où ils lancent des attaques contre les forces gouvernementales turques. Washington souhaite une «coopération constructive» entre la Serbie et le Kosovo L'ambassadeur américain à Belgrade a exprimé hier le souhait de son pays de voir la Serbie «coopérer de façon constructive avec le Kosovo et avec les principaux acteurs de la communauté internationale». Washington «ne s'attend pas à ce que la Serbie reconnaisse l'indépendance du Kosovo» mais veut «voir la Serbie coopérer de façon constructive avec Pristina» et avec les principaux acteurs de la communauté internationale, dont l'UE, pour élaborer des «solutions pragmatiques qui amélioreront la vie de tous au Kosovo, tant pour les Serbes que pour les Albanais», a souligné l'ambassadeur Mary Warlick, dans une déclaration à la presse serbe. A signaler que les Etats-Unis et la plupart des pays de l'Union européenne (22 sur 27) «ont reconnu l'indépendance du Kosovo et nous estimons que la question du statut [l'indépendance] est résolue», a-t-elle ajouté.