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La sortie de crise divise toujours le monde
Malgré la multiplication des réunions et sommets
Publié dans La Tribune le 28 - 06 - 2010

La crise économique mondiale est-elle en phase d'être maîtrisée ? Difficile de répondre à cette question quant on sait que des divergences persistent entre les pays riches quant à la stratégie à adopter pour une véritable sortie de crise. Le bout du tunnel n'est pas encore visible. Beaucoup d'observateurs pensent que la reprise de l'économie mondiale est encore fragile malgré sa sortie de la grosse zone de turbulences qui l'a marquée en 2008-2009.
Mais les divergences restent apparentes. Les pays du G8, réunis le week-end dernier en sommet à Huntsville (Canada), n'ont pas trouvé d'accord sur une taxe à imposer aux banques, chaque pays restant toutefois libre de la créer ou non, selon un haut responsable du Canada, pays où s'est déroulée cette réunion.
La taxe bancaires pomme de discorde
«Il n'y a pas d'accord pour une taxe bancaire globale», avait déclaré dans une conférence de presse Len Edwards, principal négociateur canadien au G8. Toujours selon lui, «il est clair que chaque pays reste libre de procéder comme il l'entend», à l'instar de la France, de l'Allemagne ou de la Grande-Bretagne qui se sont accordées pour l'application d'une taxe bancaire. Londres, Paris, Berlin et Washington ont d'ailleurs invité le G20 à adopter cette taxe bancaire, mais le Canada, la Russie, la Chine, l'Inde et l'Australie s'y sont opposés, comme d'autres pays européens d'ailleurs. Dimitri Soulas, porte-parole du Premier ministre canadien Stephen Harper, se référant à la situation du Canada, a souligné que les pays «qui n'ont pas eu à utiliser l'argent de leurs contribuables ou dont les banques n'ont pas fait faillite, n'ont pas l'intention de mettre en place une taxe». Et d'affirmer encore sa parfaite compréhension du fait que «les pays qui ont eu à utiliser de l'argent public ou dont les banques ont fait faillite ont affiché leur volonté de mettre en place cette taxe bancaire».
Dimitri Soulas n'avait pas manqué de signaler que «le G20 peut contribuer à jouer le rôle de créateur d'un cadre adéquat pour débattre de ce sujet mais qu'en fin de compte l'approche à prendre sera déterminée sur le plan national». Les promoteurs de la taxe bancaire n'ont cependant pas baissé les bras et ont exprimé leur vision et leur point de vue sur son importance et son opportunité au sommet du G20 qui a suivi la réunion du G8.
Renforcer les perspectives de croissance
Du fait que les répercussions de cette crise sont encore là, certains participants estiment que le sommet du G20 doit porter essentiellement sur la croissance. Le secrétaire Américain au Trésor, Timothy Geithner, l'a d'ailleurs clairement exprimé à Toronto en affirmant que «les cicatrices de la crise sont toujours là. Donc, ce sommet doit porter fondamentalement sur la croissance», a-t-il indiqué dans une conférence de presse précédant l'ouverture de ce sommet des chefs d'Etat et de gouvernements des pays riches et émergents. Le défi du G20 est d'agir pour renforcer les perspectives de croissance, a-t-il encore indiqué ajoutant que cela ne peut être fait sans différentes stratégies à travers les pays. Car, estime-t-il, «la sortie de crise s'est faite à des vitesses différentes».
«Plutôt que de nous recroqueviller et permettre que les divisions politiques surpassent nos responsabilités plus larges envers l'économie mondiale, nous avons agi ensemble avec une stratégie commune», ajoutera Timothy Geithner. Concluant, il rappelle «la nécessité d'agir ensemble en vue de renforcer la reprise économique et achever le travail consistant à réparer les dégâts de la crise, pour permettre une croissance durable à l'avenir conformément au potentiel de l'économie mondiale». Toujours à propos de la croissance économique, le ministre brésilien des Finances, Guido Mantega, a estimé que l'ajustement budgétaire dans lequel se sont lancés les pays européens se fait au détriment des pays émergents. «Ces ajustements, pour réduire les déficits publics doivent être réalistes et ne pas étouffer la croissance», a-t-il affirmé dans une conférence de presse au sommet du G20.
Et d'expliquer que «c'est même pire, si ces politiques économiques ont lieu dans les pays développés, parce que ces derniers, au lieu de stimuler la croissance, prêtent plus d'attention à l'ajustement budgétaire et, s'ils sont exportateurs, ils feront cet ajustement à notre détriment».
Il considère enfin que les «pays développés en crise comptent ainsi occuper les marchés émergents qui sont en plus forte croissance que les leurs».
Toutefois, pays riches et pays émergents s'accordent, dans le discours du moins, sur la nécessité de dépasser les divergences pour parvenir à une sortie de crise qui n'a que trop tardé. Les divergences, quelles qu'elles soient, doivent être aplanies pour permettre une reprise réelle de l'économie. Les enseignements tirés de cet épisode noir de l'économie mondiale doivent être pris en compte pour éviter d'autres crises à l'avenir qui risqueraient encore de faire vaciller toute la planète.
B. A.
Accord sur la réforme de Wall Street
Les élus du Congrès américain ont réussi à se mettre d'accord sur la version finale de la plus vaste refonte du système américain de régulation financière depuis les années 1930, censée empêcher une réédition de la catastrophe financière de 2007-2009. Après un marathon de 20 heures, 43 élus des deux chambres, réunis en conférence, se sont mis d'accord sur un texte de compromis. Cette réforme va rendre Wall Street plus responsable. Ce projet de loi doit être approuvé une dernière fois demain au Sénat et à la Chambre des représentants, avant d'être envoyé à la Maison Blanche pour être signé par Barack Obama et promulgué. Le principal désaccord portait sur une disposition visant à mieux contrôler l'immense marché des produits dérivés échangés de gré-à-gré, dont la valeur nominale est estimée à environ 600 000 milliards de dollars. Ces outils spéculatifs très complexes ont été au cœur de la dernière crise financière qui avait débuté en 2007 aux Etats-Unis avec les subprimes.


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