De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche Après le diagnostic établi lors de la dernière session d'APW, qui fait état d'insuffisances et de plusieurs défaillances dans la réalisation de logements, toutes formules confondues (LSP, LSL, logement promotionnel, l'habitat rural, le FNPOS, l'autoconstruction) qui ont été inscrits dans le cadre des programmes antécédents, nous avons appris, auprès de l'OPGI de Bouira, que le ministère de l'Habitat a notifié un quota de 2 000 logements sociaux locatifs, dans le cadre du programme de 9 000 logements destinés à la résorption de l'habitat précaire, et qui ont été retenus, dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, au profit de la wilaya de Bouira. Ce quota des 2 000 logements a été réparti la semaine dernière par le comité de wilaya sur les différentes daïras de la wilaya, en tenant compte d'un ensemble de critères fondamentaux, à savoir la disponibilité des assiettes foncières en dehors des terres agricoles, le taux d'occupation du logement (TOL) et la consistance des programmes alloués précédemment pour chaque commune en tenant compte des aides octroyées pour l'habitat rural. A la suite de cette répartition, les daïras de Bouira et Lakhdaria se sont taillé la part du lion en bénéficiant chacune de 300 logements à réaliser. Les études de ce programme seront élaborées conformément au cahier des charges relatif aux prescriptions techniques et fonctionnelles applicables au logement public locatif du 31 octobre 2007 et aux spécificités architecturales de la région. Il y a lieu de signaler que depuis 2005, la région de Bouira a bénéficié de plus de 41 000 unités, tous programmes confondus. Un chiffre qui paraît important, mais qui reste cependant insuffisant, pour la concrétisation d'un droit constitutionnel qui est le droit à un logement. Un idéal qui devient presque utopique, compte tenu de la démographie galopante, du nombre de demandeurs et du rythme des réalisations. Concernant les défaillances soulevées, les responsables de la wilaya ont indiqué que, pour les projets confiés à des promoteurs privés, le terrain a montré l'inexistence d'un cahier des charges qui définit les délais, les coûts, les responsabilités. Ce fait a permis à quelques promoteurs de saisir l'opportunité pour s'enrichir sur le dos des citoyens et à d'autres d'abandonner les chantiers sans qu'ils soient pénalisés. Même certains organismes étatiques sont rangés dans ce registre, à l'exemple de l'AADL qui fait traîner, à sa guise et ce, depuis 2007, l'espoir de 137 enseignants de posséder leur logement et qui a été mise en garde, lors de la même session par le responsable de la wilaya.