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Benbada appelle à un partenariat stratégique avec les opérateurs économiques Pour un approvisionnement régulier du marché en produits de large consommation
Photo : Riad Par Karima Mokrani Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, met en œuvre un processus de partenariat stratégique avec les opérateurs conomiques. Il fait montre d'une grande disponibilité à travailler avec eux, écouter leurs doléances, les prendre en charge, mais à condition que ces derniers répondent à un certain nombre de critères : professionnalisme et engagement à approvisionner le marché national en produits alimentaires de large consommation. «Je suis prêt à travailler avec vous de la manière la plus professionnelle mais j'attends de vous un engagement ferme d'œuvrer pour la professionnalisation de vos actes commerciaux et d'assurer, par là même, une mission de service public» a-t-il affirmé, jeudi à Alger, lors d'une première rencontre avec les concernés. Une rencontre qui ne sera pas la dernière: «je m'engage à multiplier ces rencontres et ce sera sur des thématiques bien précises». La première thématique avait justement pour titre : «la stratégie d'approvisionnement du marché national en produits de base et de large consommation». Un sujet d'actualité qui revient dans les discussions de ces mêmes opérateurs mais aussi des citoyens qui affichent, en permanence, des inquiétudes par rapport aux prix des produits (des prix qui vont en augmentation croissante) et de leur disponibilité sur le marché. Le ministre Benbada reconnaît ce marasme chez le simple citoyen: «Tout dysfonctionnement du marché est de nature à susciter un impact négatif sur le citoyen, engendrant des tensions sociales et des inquiétudes, plus particulièrement dans les situations de pénurie induisant des responsabilités morales, professionnelles et sociales, partagées entre l'administration et les opérateurs économiques publics et privés». Se basant sur un rapport détaillé d'un responsable de son administration, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a assuré qu'il n'y a pas de pénurie de produits alimentaires de large consommation. Et s'il y a problèmes, ils sont dus aux pratiques commerciales douteuses, dont la spéculation. C'est à ce niveau qu'il faut agir: «Nous devons faire barrage à la spéculation et autres pratiques douteuses». Pour éviter donc «les emballements» du marché et «la tension» chez le simple citoyen, le ministre s'adresse directement auxopérateurs économiques et leur demande d'adhérer au principe adopté dernièrement par le gouvernement: opérateurs économiques agréés. «C'est vrai que certains dispositifs, mis en place dernièrement au niveau des banques et des services du ministère du Commerce, ont posé des problèmes de lourdeurs administratives et autres…» a-t-il dit, en réponse aux interpellations des importateurs et des producteurs présents à la rencontre. Le ministre a rappelé toutefois que «le gouvernement a introduit un principe très important. Celui de l'opérateur agréé qui sera justement dispensé de toutes ces lourdeurs administratives, s'il répond à un certain nombre de critères. Nous appelons les opérateurs à adhérer à ce dispositif et à réunir ces critères pour être éligibles aux facilitations». Aussi, a révélé le ministre, «nous sommes décidés à aller vers la régulation des prix». Celle-ci interviendra selon trois modes: fixation, plafonnement et homologation. Cela ne pourra être opérationnel que «lorsque nous disposerons d'outils d'appréciation qui sont les structures des prix». Quelles sont ces structures? «Ce sont les coûts de production. Et le coût de production varie en fonction des intrants, le prix de revient, les charges… C'est ce qui va déterminer le prix maximum d'un produit» a-t-il expliqué. Et le représentant du gouvernement d'assurer: «la fixation des prix, on ne va pas l'imposer aux opérateurs. Il y a une procédure, un mode opératoire qu'on arrêtera avec vous et les secteurs qui interviennent dans les différents circuits. C'est vous qui nous indiquerez les structures des prix» a-t-il dit à l'adresse des opérateurs économiques. K. M. Issad Rebrab : «Pas de pénurie concernant mes produits» L'homme d'affaires, Issad Rebrab, assure qu'il n'y aura pas de pénurie concernant ses produits: «Je vous rassure qu'il n'y aura pas de pénurie concernant ce que nous produisons (le sucre blanc et les huiles végétales» a-t-il affirmé, jeudi à Alger, lors de la rencontre du ministre du Commerce, Mustapha Benbada avec les opérateurs économiques. Mieux, «Je vous rassure qu'il n'y aura pas d'augmentation des prix. Bien au contraire, il y aura une baisse concernant mes produits».
