Photo : Riad Par Badiaa Amarni Le ministre de la Petite et moyenne entreprise et de l'Artisanat, Mustapha Benbada, a déclaré que la problématique du foncier industriel ne se posera plus d'ici l'horizon 2012. Les pouvoirs publics planchent sur le dossier et essayent de trouver des solutions. C'était en marge de la cérémonie de signature des conventions de partenariat stratégique entre l'Agence nationale de développement de la petite et moyenne entreprise (ANDPME) et 9 organisations professionnelles. Le premier responsable du secteur a souligné que «le foncier industriel a toujours été un faux problème et que la solution viendra une fois les grands chantiers achevés, à l'exemple de l'autoroute Est-Ouest qui permettra la création de zones industrielles et de zones d'activité». Pour plus de précisions sur la question, le ministre a signalé que le gouvernement travaille sur deux aspects, à savoir, en premier lieu, l'assainissement du foncier et qui n'était pas exploité à cause, entres autres, de problèmes liés à la gestion, la valorisation du foncier excédentaire détenu par les entreprises publiques dissoutes et que l'Etat essaye de remettre sur le marché, ensuite, l'augmentation de l'offre foncière à travers la création de nouvelles zones dans toutes les wilayas. Benbada dira qu'«avec ces mesures nous parviendrons à régler définitivement ce problème». Sur un autre aspect, celui du capital investissement, annoncé par le président de la République en 2004, le premier responsable du secteur a indiqué que «cette mesure n'a pas eu l'engouement escompté et que le gouvernement a décidé de promouvoir à travers les banques publiques». Benbada a regretté que le Fonds d'investissement de la PME, annoncé dans le cadre de la loi de finances 2008, n'aie pas vu le jour. Un dossier qu'il a d'ailleurs remis sur la table. Le ministre a également rappelé que le tissu de la PME a connu un véritable développement, notamment avec l'introduction de 76 fonctions libérales dans la nomenclature d'activité. De 175 000 PME au départ, le chiffre est passé à 321 000 à la fin décembre 2008. En comptabilisant les nouvelles activités, le nombre global de PME a atteint un peu plus de 392 000. Les objectifs pour le quinquennal 2009-2014 c'est d'aller vers la création de plus de 150 000 PME voire 200 000 si toutes les difficultés qui se mettent en travers de cette activité sont vaincues. «Nous sommes conscients des problèmes, notamment ceux liés à l'environnement, que connaissent les PME et nous travaillons pour les résoudre en partenariat avec les autorités concernées», dira le ministre. De son côté, le directeur général de l'ANDPME, M. Moussaoui Rachid, a présenté le bilan d'activité de son organisme qui œuvre pour la promotion des filières d'activité économique en apportant appui aux associations professionnelles et aux bourses de sous-traitance. Depuis la signature, le 16 juin 2008, des trois premières conventions avec l'ANEFA (Association nationale des établissements de formation agréés, l'Union nationale des industriels de l'agroalimentaire (UNIDA), et l'Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA), beaucoup d'intérêt est manifesté par les autres organisations professionnelles. L'agence a reçu 98 nouvelles demandes d'adhésion à ce programme de mise à niveau des PME. Dans le cadre de ce programme, plusieurs actions sont incluses, à savoir la formation des personnels, la réalisation d'audits internes et l'animation de séminaires. B. A. Une école du marbre à Alger Le directeur général de l'ANDPME M. Moussaoui Rachid, a déclaré que dans le cadre des actions menées par son organisme, notamment dans le secteur du bâtiment, il est prévu la création d'une école algéro-italienne du marbre, et l'exploitation du gisement de marbre de Filfila (Skikda).Une équipe d'experts italiens est attendue en Algérie au cours du premier semestre 2009 pour étudier la filière huile d'olive et proposer des solutions pour la moderniser.