Le deuxième Salon national du miel et des produits apicoles organisé depuis le 15 juillet dernier et devant prendre fin hier a été prolongé de 5 jours. Ses portes seront fermées le 30 juillet à la demande des exposants et des visiteurs qui attendent la fin du mois pour pouvoir faire des achats.Sous le slogan : «Je consomme le miel de mon pays», cette manifestation commerciale est initiée par l'APC de Sidi M'hamed en collaboration avec la fédération nationale des apiculteurs. L'objectif assigné à ce Salon est de faire connaître la production nationale dans le domaine de l'apiculture qui s'est beaucoup développé ces dernières années. Une panoplie de produits sont ainsi exposés, miel, propolis, gelée royale et même des savons et des crèmes, par les nombreux exposants présents à la place de la Liberté de la presse (rue Hassiba Ben Bouali) lieu où se tient cette exposition. Les citoyens étaient nombreux, hier, à se rendre sur place pour s'imprégner de ce qui se vend. Ce n'est pas tout le monde qui peut acheter du miel car le kilogramme peut aller jusqu'à 3 000 DA, selon les variétés existantes sur le marché national. Non seulement les prix ne sont pas toujours à la portée des citoyens aux bourses moyennes (1 600 DA la variété la moins chère), mais le problème de qualité revient toujours sur les lèvres de ceux qui veulent acheter. «En tout cas, je vous fais confiance», lance une jeune femme après moult questions quant à la qualité du miel qu'elle allait acheter. Après hésitation, elle choisit un pot d'un kilo, desserre sa petite bourse et paye le prix demandé. De plus, des remises allant jusqu'à 30% sont appliquées par les apiculteurs. Ces derniers ont profité de l'occasion pour vulgariser leur profession qu'ils veulent, disent-ils, organiser pour mieux faire face à l'importation qui, selon eux, casse la production nationale, et pourquoi ne pas aller vers l'exportation. L'Algérie parvient à produire l'un des meilleurs miels au monde. Sa qualité, lorsqu'elle est respectée et ne subit pas de contrefaçon, est l'une des meilleures au monde. D'année en année, de nouvelles variétés arrivent sur le marché local grâce à la technique de la transhumance.Les participants à ce salon se sont félicités de l'existence de tels espaces de vente qui leur permettent d'écouler leurs produits, puisque le problème de commercialisation se pose avec acuité pour la majorité des producteurs.Au niveau de cette foire, nombreux sont les jeunes qui se sont aussi intéressés à ce métier d'apiculteur et les moyens dont il faut disposer pour se lancer dans ce créneau d'activité. Les exposants les ont orientés vers le dispositif ANSEJ (Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes). Beaucoup d'exposants travaillent justement dans ce secteur grâce à ce dispositif. Les citoyens intéressés par l'achat des produits de la ruche peuvent rendre visite à ce salon qui ne fermera ses portes qu'à la fin du mois en cours. B. A.