Photo : S. Zoheir Par Hasna Yacoub Auditionné hier par le président de la République pour une évaluation de son secteur, M. Dahou Ould Kablia, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, a présenté son rapport qui porte sur les activités des différents départements de son ministère notamment l'état d'avancement des réformes institutionnelles et la modernisation des services publics. Le ministre de l'Intérieur a dû sûrement faire le point également sur la situation sécuritaire en Algérie même si cette question n'a pas été développée dans le communiqué de la Présidence repris par l'APS. Dans ce dernier, il est néanmoins précisé que le président de la République a insisté sur la préservation de la sécurité et de la quiétude des citoyens. «Le terrorisme a été largement réduit et fait l'objet d'une lutte résolue menée par nos forces de sécurité, à leur tête l'ANP. Le développement national s'améliore de manière continue grâce aux programmes d'investissements publics successifs. Le respect des droits et des libertés s'est largement affirmé à l'ombre d'une profonde réforme de la justice.Les moyens des forces de police et de Gendarmerie nationales ont, quant à eux, été largement renforcés durant ces dernières années», a relevé le chef de l'Etat. «Il reste donc aux autorités concernées à tous les niveaux de l'Etat, à veiller fermement à la préservation de l'ordre public en toute circonstance, au respect de la loi par chacun, et à la sanction légale de toute atteinte à la sécurité des personnes et des biens», a indiqué le président de la République. S'il est vrai que la menace terroriste a été nettement réduite au bout d'une quinzaine d'années de lutte, il n'en demeure pas moins que le banditisme, la criminalité et les trafics en tout genre, ces corollaires du terrorisme, risquent d'inquiéter la stabilité de l'Etat si les services de sécurité n'intervenaient pas rapidement pour mettre fin à certaines activités notamment aux frontières. C'est là, la seule manière d'offrir à chaque Algérien, comme l'a déclaré le chef de l'Etat, une quiétude pour sa sécurité et celle de ses biens ainsi que pour la pratique de ses droits et de ses libertés, dans le respect des lois de la République.