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De l'autre côté du mur de la honte
La pièce El Djidar de Forsane El Rokh d'Adrar présentée au TNA
Publié dans La Tribune le 21 - 08 - 2010


Photo : Riad
Dans le cadre des soirées du théâtre du Sud, le Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi ? qui célèbre le mois de Ramadhan, a donné carte blanche à la troupe Forsane El Rokh ou Les chevaliers des planches d'Adrar qui a émerveillé le public avec la pièce
El Djidar ou Le mur. Face à un public très restreint, le rideau se lève sous le son de la voix de Mahmoud Derwich déclamant son célèbre poème Fawka hadihi el ardh. La scène se laisse découvrir lentement sous un éclairage très faible, la salle est plongée dans l'obscurité totale ce qui donne au spectacle un timbre très intimiste et surréaliste. Les deux comédiens apparaissent sur scène vêtus de tenues blanches. Ce sont deux Palestiniens ayant quitté leur terre natale pour poursuivre leurs études à l'étranger. De retour en Palestine, les deux jeunes découvrent qu'un grand mur a été bâti les empêchant d'accéder à leur ville. La pièce relate à travers ces deux personnages le mal d'un peuple trahi, un peuple chassé de ses terres sous le regard silencieux du monde. Elle raconte l'injustice du colonialisme, les familles déchirées, les enfants assassinés et l'amour que portent les Palestiniens à leur pays. Les deux jeunes hommes qui étaient ravis de revoir les leurs se retrouvent «au pied du mur». N'ayant pas trouvé de solutions, les deux jeunes se racontent leur itinéraire, leur passé et leur vie actuelle, deux vies différentes liées par une seule envie, celle de franchir le mur.
Ayant rassemblé plusieurs ingrédients pour séduire, la pièce El Djidar dégage une forte émotion qui n'a pas tardé a touché le public. Les deux comédiens sur scène se sont surpassés en donnant le meilleur d'eux-mêmes. Quant au texte écrit en prose, en arabe classique, il est riche en sens et se distingue des autres traitant de la cause palestinienne. La scénographie réduite à un bout de tissu blanc reflète l'hostilité d'une terre qui n'est pas la leur, quant à l'éclairage, il a bien capté la détresse des deux personnages.
Le public aura également droit à des chorégraphies inspirées de la danse contemporaine, d'ailleurs le danseur a charmé le public avec son élégante prestation. Les deux personnages pris au dépourvu tenteront tant bien que mal de résoudre leur problème qui n'est autre qu'un mur épais et hostile dressé par l'ennemi. Le spectacle prendra fin avec une image émouvante, celle des deux jeunes hommes offrant des pierres au public et l'appelant à briser le mur. Le public répondra à la volonté des comédiens et se mêlera au jeu. Avec un texte bien cousu et des comédiens talentueux ainsi qu'une technicité très recherchée, la pièce El Djidar a tout simplement ébahi le public par sa complexité. On regrettera seulement le peu de public qui malgré la gratuité de l'accès n'a pas daigné répondre à l'appel. Par ailleurs, les soirées du théâtre du Sud se poursuivront au Théâtre national jusqu'au 24 du mois en cours pour laisser place au festival national de la musique châabie.


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