L'Algérienne Lassouani a participé aux JO en qualité d'invitée (Wild Card) du Comité international olympique (CIO), pour ses performances réalisées lors des dernières échéances. Arrivée de France où elle réside, l'athlète qui a entamé tardivement sa préparation, n'a pu revenir au meilleur de sa forme pour espérer réaliser une bonne erformance à Pékin où le concours était très disputé avec la présence des meilleures haltérophiles mondiales. L. Lassouani qui a participé au plateau des 69 kg (dames), au Gymnase de l'université d'aéronautique de Pékin, a finalement décidé d'abandonner une fois que la barre a atteint les 95 kg. Pour rappel, aux JO 2004 d'Athènes, l'athlète algérienne s'était classée 7e au classement général. La même année, elle s'était classée 4e au Championnat du monde organisé à Varsovie (Pologne). L'haltérophile a été imitée par les deux lutteurs Mohamed Seriir du concours de lutte gréco-romaine catégorie des moins 66 kg après sa défaite face au Russe Sergey Kovalenko (4-0) et de Messaoud Zeghdane dans la catégorie des 74 kg, après sa défaite face à l'Allemand Konstantin Schneider (3-1). En boxe, Newfel Ouattah, admirable vainqueur aux points du Vénézuélien José Parayes, s'est qualifié pour le prochain tour. Quant à Abdelaziz Touilbini, il n'a été que l'ombre de lui-même face à l'Américain Wilder Deontay. Les volleyeuses algériennes ont, quant à elles, été encore une fois battues par les championnes du monde italiennes (3 sets à zéro). Si, dans les autres disciplines, l'Algérie n'a pas encore trouvé ses repères, la cinquième journée a été, encore une fois, bénéfique au judo grâce au vaillant combattant Amar Benyekhlef (90kg). Amar, qui s'est qualifié en finale, a franchi tour à tour l'écueil du Marocain Mohamed El Assri, un adversaire que Benyekhlef connaît bien pour l'avoir rencontré et battu à plusieurs reprises lors des compétitions continentales, notamment lors des derniers championnats continentaux de la discipline. Après ce premier tour, l'Algérien s'est de nouveau distingué en venant à bout de l'Espagnol champion d'Europe de 2005, puis il a terrassé le Suisse Sergei Aschwanden et, enfin, le Français Matthieu Dafreville. Opposé au Géorgien Irakli Tsirekidze, champion du monde en titre en finale de la catégorie des 90 kg, le combattant algérien n'a pas fait parler sa science du combat pour s'imposer et décrocher la médaille d'or. Au terme des cinq minutes que dure le combat, notre représentant a laissé filer la médaille d'or, il est vrai aidé par l'arbitre qui lui a refusé un yuko. Dès le début de son combat qu'il a perdu sur un avertissement de l'arbitre pour «combat passif», il n'a pas su imposer son rythme pour marquer son premier point. Il s'est contenté donc de la médaille d'argent, résultat jamais enregistré par un Africain dans cette épreuve technique qu'est le judo. «Je suis très content. En dépit de ma défaite et même si je reconnais que je suis passé à côté d'une victoire historique, le combat fut très difficile dans une compétition très éprouvante. On se prépare pendant quatre ans et on peut passer à côté d'un combat et perdre toutes ses chances. C'est dur. Maintenant, je dois savourer cette médaille que je dédie à mes parents et à tout le peuple algérien», a affirmé le combattant A Benyekhlef.Bravo Amar ! M. G.