Photo : Riad Par Abdelghani Aïchoun Si les Canaris, dans le groupe B, jouent ce vendredi, à Tizi Ouzou, sans pression face à l'Ismaïly (Egypte), étant donné qu'ils sont déjà qualifiés pour les demi-finales, les Sétifiens (groupe A), quant à eux, sont obligés de remporter samedi prochain, en Tunisie, leur rencontre face à l'Espérance. Les choses ne s'annoncent guère aisées pour le club des Hauts Plateaux. Ce dernier, rappelons-le, est troisième de son groupe avec quatre points seulement. L'ESS n'a remporté que le dernier match à domicile face au Dynamos (Zimbabwe). Auparavant, le club s'est incliné, chez lui, lors de la première journée, face à l'Espérance (0-1), avant de revenir de la RD Congo avec le point d'égalité face au TP Mazembe (2-2), tenant du titre, lors de la seconde journée, mais a dû s'incliner, une seconde fois, lors de la troisième journée au Zimbabwe (0-1). Le leader de ce groupe A est le club tunisien de l'Espérance, l'adversaire du jour qui a neuf points dans son escarcelle. Il est suivi à la seconde place par le TP Mazembe avec sept points. Dynamos est le dernier du groupe avec 3 points. Dans tous les cas de figure, l'Entente est obligée de remporter ce match face à l'Espérance pour avoir des chances de figurer parmi les quatre demi-finalistes. Une défaite ou même un nul serait synonyme d'élimination. A ce propos, l'entraîneur italien de l'ESS Giovanni Solinas s'est dit confiant quant à la capacité de ses joueurs de «relever le défi et de remporter le match qui les opposera à l'Espérance de Tunis». «Les joueurs sont dans d'excellentes dispositions», avait-il indiqué, avant d'ajouter : «L'équipe n'a d'autre alternative que de gagner ce match pour espérer se qualifier en demi-finale.» Il est à rappeler que le club sétifien est en Tunisie depuis dimanche dernier. Le coach avait préféré se rendre tôt en Tunisie afin de préparer au mieux cette importante rencontre, qui ne sera sûrement pas facile. Dans l'autre match, le TP Mazembe recevra le lendemain dimanche le Dynamos. En dernier lieu, il est à noter que la JSK, leader de son groupe avec dix points, jouera ce vendredi face à l'Ismaïly, dernier du groupe avec trois points, alors que le Ahly, second avec cinq points, jouera à domicile, dimanche, face à Heartland (Nigeria), troisième avec quatre points. A. A. Il reste huit clubs en course Ils ne sont plus que huit clubs à pouvoir prétendre au titre de champion d'Afrique. Alors que la phase de groupes touche à sa fin, on peut d'ores et déjà essayer de dégager des favoris pour la couronne continentale. Preuve du niveau de la compétition et de la difficulté de faire un pronostic, les huit équipes encore en course se partagent 14 titres. Eternel favori et club le plus titré avec six coupes, Al Ahly espère ramener un septième trophée au Caire, deux ans après son dernier sacre. Actuellement deuxièmes du groupe B, les Diables rouges ne sont pourtant pas encore sûrs de se qualifier pour les demi-finales, ce qu'a déjà réussi la JS Kabylie. Double champion d'Afrique, le club de Tizi Ouzou espère renouer avec son glorieux passé et remonter sur le toit de l'Afrique vingt ans après son dernier succès. Outre ces deux gros bras, l'Egypte et l'Algérie ont toutes deux un autre club postulant au prestigieux trophée, Ismaïly et l'ES Sétif respectivement. Mais la tâche s'annonce difficile puisqu'en quatre matches, les Egyptiens en ont déjà perdu trois dans le groupe B, tandis que l'ESS, avec une seule victoire, pointe déjà à cinq longueurs du leader dans le groupe A. Ce leader, justement, n'est autre que l'Espérance sportive de Tunis, autre ancien vainqueur et sérieux prétendant au sacre, comme l'a prouvé son récent et facile succès (3-0) face au TP Mazembe, tenant du titre. Mais le Tout-Puissant n'a pas dit son dernier mot et s'appuie sur son joyau Trésor Mputu Mabi pour conserver son bien. A moins que l'édition 2010 ne vienne couronner un nouveau champion. Dans ce cas, ils sont deux à pouvoir se joindre au cercle des vainqueurs. Finalistes en 1998 et demi-finalistes en 2008, les Zimbabwéens du Dynamos FC pourraient créer la surprise, tout comme les Nigérians du Heartland FC, finalistes malheureux en 2009.