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C'est la loi de l'offre et de la demande
Contrôle des prix
Publié dans La Tribune le 17 - 08 - 2008

à chaque approche du mois sacré de ramadhan, comme d'ailleurs à longueur d'année, beaucoup de commerçants qui aiment le gain facile augmentent les prix des produits qu'ils écoulent sur le marché sans aucun contrôle.
Les citoyens font ainsi face à une flambée des prix sans précédent qui vident leurs poches et les plongent parfois dans l'endettement. Les commerçants imposent leurs prix et ne se soucient que de gagner des fortunes sur le dos du pauvre consommateur qui ne sait plus où donner de la tête. Cette situation est aggravée par l'effet de la spéculation, surtout à l'approche du Ramadhan, mais l'Etat, vu que l'Algérie est entrée dans l'économie de marché, ne s'occupe plus du contrôle des prix sauf de ceux du lait en sachet, du pain ordinaire et de la farine vendue aux boulangers.
M. Abdelwahab Harkas, chef de service du contrôle et du contentieux par intérim au niveau de la Direction de la concurrence et des prix (DCP) nous dit que «depuis l'ouverture de notre pays à l'économie de marché, les prix sont devenus libres sauf le lait, le pain et la semoule qui restent soutenus par l'Etat». Toujours selon lui, «les prix obéissent actuellement à la loi de l'offre et de la demande». Et de rappeler qu'«avant la libéralisation des prix, l'Etat était agent régulateur mais il ne l'est plus aujourd'hui puisque devenu un simple agent de contrôle de toutes les transactions commerciales». Cela étant, «l'Etat peut aujourd'hui intervenir pour réguler le marché lorsque les prix pratiqués sont vraiment excessifs», ajoute notre interlocuteur.
De quelle manière s'effectue cette intervention ?
M. Harkas dira sans trop de détails que «l'Etat intervient pour essayer de plafonner le prix afin qu'il n'augmente pas davantage». Pour lui, le contrôle s'opère surtout sur la qualité des produits et sur l'affichage des prix de même que sur la facturation. Lorsque les prix ne sont pas affichés, et ce cas de figure se répète dans la majorité des marchés et commerces du pays malheureusement, l'infraction est constatée par les agents de la DCP et un PV (procès-verbal) est dressé. Seulement, faut-il le rappeler, le nombre de ces agents est réduit, ce qui ne rend pas aisée leur tâche. Les autres aspects contrôlés par la DCP sont la facturation à l'achat et à la vente des marchandises. La règlementation en vigueur exige du commerçant qu'il paye une amende lorsqu'il y a un défaut de facturation. Le commerçant ne peut pas vendre ses produits en dessous du prix d'achat, sinon il s'agira d'une concurrence déloyale.
Par ailleurs, et s'agissant du contrôle de la marge bénéficiaire du commerçant, M. Harkas nous apprend que là aussi, c'est libre. «Le commerçant est libre de pratiquer la marge bénéficiaire qu'il veut, que ce soit 10, 50 ou encore 100% puisque le marché est libre.»
Les citoyens, devant cette situation, ne savent plus à quel saint se vouer ni où donner de la tête, surtout que les grands événements que sont le Ramadhan et la rentrée scolaire, qui engagent beaucoup de dépenses, se succèdent ces dernières années.
B. A.


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