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Les mesures du gouvernement sont encore inopérantes
à quelques jours du Ramadhan, les prix amorcent une courbe haussière
Publié dans La Tribune le 17 - 08 - 2008

Comme à l'accoutumée, Ramadhan rime avec flambée des prix. Les citoyens qui aiment garnir leur table lors de ce mois sacré se voient ainsi contraints de mettre la main à la poche pour quelques sous de plus. Si, côté religieux, les 30 jours de Ramadhan doivent être consacrés à la prière et aux différents rituels, côté dépenses, les choses ne sont pas rassurantes. Et pour cause, les prix de certains produits alimentaires pourraient connaître une flambée inhabituelle. Devant cette situation, qui se réédite chaque année, le gouvernement a voulu couper l'herbe sous le pied aux spéculateurs de tous bords. Plusieurs mécanismes ont été mis en place. La pomme de terre, produit consommé en quantité par les Algériens, est la première concernée. Pour cela, le mécanisme appelé Syrpalac, décidé par le gouvernement, a permis aux pouvoirs publics de stocker 150 000 tonnes de ce tubercule qui seront injectées sur le marché au cas où les prix flamberaient. Cette mesure de régulation des produits de large consommation, qui a concerné d'abord la pomme de terre, a été élargie pour toucher la viande ovine, la tomate et l'oignon. Le ministère de l'Agriculture assure que ce système, doté de trois milliards de dinars, ne vise pas uniquement à réaliser des opérations conjoncturelles mais s'inscrit dans la durée et sera appliqué à l'ensemble des produits agricoles, chaque fois qu'une abondance de la production nationale sera constatée. Idem pour la collecte du lait cru qui a, elle aussi, été concernée par une mesure consistant en l'intégration de ce produit dans la production du lait en sachet. En plus de ces mesures, le gouvernement subventionne déjà un certain nombre de produits tels que le pain, le lait et les céréales. Même si, du point de vue commercial, ces mesures peuvent prémunir le citoyen contre les aléas d'un marché qui, curieusement, ne répond pas à la logique de l'offre et de la demande, le côté contrôle reste un chapitre nécessitant une attention particulière. Le mois sacré demeure une occasion propice et unique pour certains commerçants sans scrupules de remplir leurs caisses en optant pour un commerce et des pratiques sans foi ni loi accentués par l'informel et les différentes reconversions qui se font aléatoirement. Outre les prix des fruits et légumes, auxquels les pouvoirs publics semblent avoir trouvé la parade, d'autres produits n'ont pas été épargnés par la flambée. C'est ce qu'a confirmé un récent rapport de l'Office national des statistiques (ONS).
Cet organisme a constaté une augmentation substantielle des prix des produits de large consommation, ayant atteint 9,2% pour les produits alimentaires, 14,5% pour les produits alimentaires industriels et 4,5% pour les produits agricoles frais. Ce qui renseigne sur les nouvelles flambées qui peuvent surgir lors de ce mois. Si le
gouvernement a opté pour cette méthode de régulation des produits de large consommation, il n'en demeure pas moins que certains s'interrogent d'ores et déjà sur les méthodes et les procédés avec lesquels il interviendrait s'il constatait des augmentations de prix.
Autrement dit, inonder le marché de produits de large consommation aura-t-il l'effet escompté sur les prix des produits ? Peut-être que la réponse à ce problème est à chercher ailleurs, sachant que la culture et le comportement ne sont pas innocents…
S. B.


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