Synthèse de Ramy Narimene Les souscripteurs à la formule AADL, qui se sont acquittés d'au moins une tranche de leur dû, se verront attribuer un logement. C'est l'assurance donnée jeudi dernier par le ministre de l'Habitat, M. Noureddine Moussa, qui s'exprimait en marge de la séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales. «Nous faisons de notre mieux pour livrer les logements AADL à la fin de l'année en cours, au plus tard au début de l'année 2011», a-t-il soutenu, rassurant ainsi les acquéreurs qui jugent leur attente trop longue. Sans s'appesantir sur les raisons qui ont conduit à l'arrêt des travaux concernant la réalisation de ces logements, le ministre a indiqué que les chantiers ont redémarré pour être livrables à ce nouvel échéancier. Concernant les souscripteurs qui ont obtenu le quitus après le dépôt de leur dossier, mais qui n'ont pas été invités à procéder au premier paiement, ceux-ci sont inscrits dans le programme futur, mais cela ne signifie aucunement que leur demande sera satisfaite. «Nous ne pouvons rien leur garantir parce que le quota de logements attribués à la wilaya d'Alger est de 25 000, alors que le nombre demandeurs est de 83 000», a souligné le ministre dans sa déclaration à la presse. Auparavant, le premier responsable du secteur de l'habitat a affirmé, dans une réponse à une question orale d'un député sur les logements socio-locatifs de type F1 situés dans la wilaya de Boumerdès, que les citoyens occupant des logements de ce type peuvent bénéficier d'un logement promotionnel ou d'une aide de l'Etat à condition de remplir les conditions recuises. «Le règlement en vigueur n'empêche aucun citoyen de bénéficier d'un logement promotionnel ou d'une aide de l'Etat parce qu'il a déjà bénéficié d'un logement socio-locatif de type F1 ou plus», a indiqué le ministre, précisant que celui-ci «doit remplir les conditions d'accès à un nouveau logement et s'engager à restituer le logement qu'il occupait avant». Le ministre a rappelé par la même occasion qu'en application des instructions du président de la République, la réalisation et l'attribution des logements socio-locatifs de type F1 ont été suspendues depuis 2002 et que son département a instruit les Offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d'étudier la possibilité de «transformer ces F1 en F2 ou en F3 et même en F4». M. Noureddine Moussa a tenu à faire remarquer que le nombre de logements réalisés avant la promulgation de cette instruction ministérielle ne dépasse pas 25 000 unités à l'échelle nationale, et qu'il ne reste actuellement que 13 000 unités qui n'ont pas été transformées «pour des raisons purement techniques». On saura également que le nombre de logements non transformés ne dépasse pas 2% du parc socio-locatif géré par les OPGI et qui englobe 800 000 unités.