Face à l'équipe centrafricaine, la sélection nationale a de nouveau prouvé qu'elle ne sait pas gagner. Le sélectionneur national aura tout essayé, changeant de formule, Mais que voulez-vous y faire ? Quand les joueurs n'évoluent pas sur leur vraie valeur ou à leur poste, le résultat ne peut pas suivre et nous l'avons vérifié face aux Gabonais et Tanzaniens. Le scénario du match a énormément ressemblé à celui face à la Tanzanie, surtout lors de la première mi-temps. Encore une fois, l'équipe algérienne a mis quarante-cinq minutes pour entrer dans le match. Car sincèrement, hormis le cadeau de la défense adverse à Djebbour qui n'a pas su profiter d'une passe lumineuse de Ghezzal, l'attaquant algérien ayant décidé de tirer au moment de conclure par un drible afin d'obtenir un penalty, c'est plutôt la défense algérienne qui a été mise à contribution. Et n'eût été la maladresse de certains attaquants centrafricains, la baraka et la bonne forme de Rais Wahab M'bolhi, la sélection algérienne aurait connu un naufrage. Après le repos, l'équipe d'Algérie s'est un peu mieux comportée. Surtout après la rentrée de Hadj Aïssa. Ce dernier a donné de la vivacité à la ligne d'attaque. Il aurait sans doute été plus propice de lui accorder beaucoup plus de temps de jeu, mais le sélectionneur a vu autrement. Cela dit, la formation algérienne a, de nouveau, confirmé son inaptitude à gagner face à un adversaire centrafricain respectable sans plus. Aujourd'hui, il va falloir tout remettre en question. C. C.