L'Egypte, l'Algérie, le Ghana, le Nigeria et le Cameroun n'ont pu sourire face à de nouveaux clients pour la qualification. La journée de lundi dernier n'a pas été clémente vis-à-vis des ténors du football africain, dont des équipes de grande renommée, qui ont chuté et qui voient la CAN 2012 s'éloigner petit à petit. Sommes-nous en train d'assister à un nouvel ordre dans le football africain ? Ce n'est plus une question de surprise, mais plutôt de tendances : les ex-outsiders ont bien mûri pour sortir leurs griffes contre les clients traditionnels. Ces derniers vivent mal ces éliminatoires et n'arrivent pas à concrétiser une supériorité historique et évidente. Rien qu'à voir les classements pour s'en assurer : la CAN 2012 peut nous offrir de grandes surprises à la ligne de départ. Sonnette d'alarme chez des pays notoires du football africain tels que l'Egypte, triple vainqueur des six dernières éditions, ou l'Algérie, demi-finaliste en 2010 ou même le Nigeria qui a chuté face à la Guinée. Le premier match de Benchikha a été complètement raté : les équipiers de Yebda ont été terrassés par une incroyable sélection de la RC Afrique. En revanche, le Maroc, vainqueur en Tanzanie, s'est bien ressaisi dans ce même groupe. Ça devient de plus en plus difficile pour les Algériens. Toujours avec les contre-performances des favoris, le Cameroun s'est contenté du résultat nul chez lui face à la RD Congo, tout comme le Ghana de Aiew tenu en échec à Accra par une astucieuse sélection du Soudan. Mais la défaite de l'Egypte face au Niger reste le moment le plus fort de cette journée. On n'a pas reconnu le triple champion d'Afrique. Les Pharaons n'ont pas convaincu et ont perdu sans livrer l'effort minimum. Un seul point et une dernière place au groupe G après l'AFS, le Niger et la Sierra Leone ! En deux journées, ça chauffe pour Chahata qui voit sa sélection occuper la dernière place! Complètement inattendu pour tous les observateurs. Le Botswana, l'Ouganda, la RC Afrique et le Cap-Vert sont désormais leaders dans leurs groupes et sont plus proches de la CAN 2012 que d'autres. Les temps ont changé ! Les grands noms ne suffisent plus pour gagner quoi que ce soit, ça peut être un nivellement par le bas. Peu importe, mais la réalité du football africain