Sous le thème «Unis contre la faim», la Journée mondiale de l'alimentation a été célébrée hier. C'était l'occasion pour le ministre de l'Agriculture et du Développement rural de rappeler la stratégie de l'Algérie en matière de lutte contre la faim. Une stratégie qu'il a qualifiée de «très solide» et «reconnue mondialement» «Nous avons une stratégie très solide pour garantir la sécurité alimentaire de notre pays et elle est basée sur un diagnostic précis et une interaction de plusieurs politiques nationales», a en effet déclaré Rachid Benaïssa, en marge de la cérémonie de célébration de cette journée mondiale. Il a souligné dans ce cadre que la disponibilité des produits alimentaires avait dépassé le taux de 100% dans certaines régions du pays. Les différentes actions liées à la sécurité alimentaire ont été rappelées à cette occasion , et ce, à travers notamment le développement des filières agricoles stratégiques, à savoir l'intensification céréalière, la pomme de terre, le lait, l'oléiculture, la phœniciculture, les légumineuses alimentaires et l'aviculture. Le ministère est également revenu sur les grandes lignes du plan quinquennal 2010-2014 dans ce cadre. Des programmes destinés prioritairement au renforcement des programmes d'intensification des cultures stratégiques, à la régulation des produits agricoles, à la promotion d'un environnement incitatif et sécurisant. Ces moyens financiers couvrent également la protection et la valorisation des ressources naturelles, la diversification des activités économiques en milieu rural, la modernisation des villages et des ksour et la protection du patrimoine rural matériel et immatériel. Pour cette année, l'accent est mis sur l'encouragement des petits exploitants agricoles et des petits éleveurs, à travers un fonds spécial qui sera dédié au soutien de ces catégories d'acteurs afin d'améliorer leurs revenus. En matière d'organisation des circuits de distribution des produits agricoles de manière à protéger les revenus des agriculteurs et à préserver le pouvoir d'achat alimentaire des ménages, des systèmes de régulation ont été adoptés, mais des irrégularités persistent. Car même si les avancées sont là, comme l'a souligné le dernier rapport mondial de l'Institut international de recherche sur la politique alimentaire (IFPRI), qui a relevé les progrès appréciables réalisés par l'Algérie dans la lutte contre la malnutrition, les disparités demeurent. R. E.