Ces chiffres ont été communiqués, hier, par le représentant de la FAO à Alger lors de la cérémonie marquant la célébration de la journée mondiale de l'alimentation coïncidant avec la journée du 17 octobre, organisée par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural à Alger sous le slogan «Unis contre la faim». Saisissant cette occasion, le représentant de cette institution mondiale a salué les efforts fournis par l'Algérie dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie des citoyens ainsi que pour l'attache en priorité que porte l'Etat pour assurer la sécurité alimentaire. Comme il a salué l'initiative de l'Algérie d'accompagner le Togo dans l'amélioration des systèmes d'élevage et des techniques d'exploitation de l'eau en envoyant des experts dans la matière. Le représentant a lancé un appel à l'Algérie pour participer à la collecte de signatures dans le cadre de la pétition lancée pour réaliser l'Objectif du millénaire pour réduire le nombre de personnes souffrant de la famine. Il est attendu de l'Algérie de rassembler au moins 7700 signatures. De son côté, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa, a indiqué que lors du sommet mondial de l'alimentation tenu en novembre 2009, l'Algérie a été citée parmi les 4 ou 5 pays qui ont réalisé des efforts énormes en matière de développement rural et d'amélioration des conditions de vie et de la sécurité alimentaire des ménages. «Nous confirmons de notre côté que l'évolution est certaine mais il faut toujours améliorer la situation». Dans son allocution, le ministre a rappelé les principaux objectifs de la politique appliquée par la politique du renouveau agricole et rural comme il a souligné l'ambition de «faire passer le sol irrigué de 940 000 à 1.600.000 ha». M. Ould Abbès, ministre de la Santé, a confirmé que l'Algérie ne souffre pas de sous-nutrition mais elle connaît des cas de malnutrition. Il a indiqué qu'il y a un recul dans les statistiques passant de 10% en 1995 à 6% en 2000, et à 1,7% en 2006. Le niveau du rachitisme est, en outre, en nette régression puisqu'il est passé de 1,6% en 2003 à 1% en 2006, et à 0,4% en 2010. Évoquant les stratégies mises en œuvre dans le cadre de la lutte contre la faim, «nous nous réjouissons des résultats que nous considérons très positifs».
