66 personnes sont décédées sur nos routes du 9 au 15 août 2008. C'est ce qu'indique un bilan établi par la direction générale de la Protection civile. C'est le résultat de 730 accidents de la circulation. En plus de ce nombre effarant, 1 076 blessés ont été enregistrés au cours de la même période. Par wilaya, c'est la capitale qui s'est offert le triste bilan avec 3 décès, 106 personnes blessées suite à 121 accidents. Visiblement, les jours passent et se ressemblent concernant la sécurité routière. Rien ne semble pouvoir arrêter le drame routier avec son lot de victimes en perpétuelle hausse. Ni les différentes mesures prises par le ministère des Transports ni la campagne de sensibilisation menée par le même département et relayée par les médias lourds n'ont eu l'effet escompté. Il convient de rappeler qu'une série de mesures a été mise en place par le ministère, dont le contrôle technique des véhicules, le retrait des permis de conduire pour les conducteurs coupables de violation du code de la route, mais sans que cela donne le résultat souhaité aussi bien par la population que par les autorités. Pour le futur proche, la tutelle prévoit de nouvelles mesures visant l'élimination des facteurs qui causent le plus d'accidents. Dans ce sens, on prévoit la révision à la hausse de l'âge des chauffeurs des véhicules de transport public. Depuis l'accident spectaculaire survenu dans la wilaya de Mascara, ayant fauché la vie à une vingtaine de personnes, le ministère est décidé à se montrer plus exigeant à l'égard des conducteurs. C'est ainsi que tout candidat à la conduite d'un véhicule de transport en commun doit avoir au moins 25 ans. Ce n'est pas l'unique mesure que compte injecter le département d'Amar Tou qui compte frapper un grand coup dès la rentrée sociale. Au registre des incendies, le communiqué de la Protection civile note l'extinction de 324 feux de forêt ayant ravagé environ 2 464 hectares. Concernant la surveillance des plages et des baignades, du 1er juin au 19 août 2008, la Protection civile a enregistré le décès de 94 estivants dont voici le détail : sur les 94 décès, 73 se sont produits sur des plages interdites à la baignade. De telles statistiques reposent en toute logique la question du contrôle des plages, qu'elles soient surveillées ou non car 73 noyades sur des plages non autorisées à la baignade, c'est trop. D'où la nécessité de renforcer le dispositif d'interdiction de toute baignade sur les plages à risque. A. Y.