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Passer le message du 1er Novembre à la nouvelle génération Festivités culturelles et baptisation de plusieurs structures et rues aux noms de martyrs et moudjahidine
Pouvoirs publics et représentants de la société civile étaient hier au rendez-vous du 56ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale. Des activités culturelles, sportives et autres ont été organisées à travers toute l'Algérie, rappelant l'importance de cet événement historique dont il est nécessaire de préserver les principes et consacrer les objectifs. Ceci dans l'intérêt de toute une nation qui a payé un lourd tribut pour son indépendance et sa souveraineté. Cette date souvenir interpelle surtout les jeunes dont un grand nombre ignore sinon discrédite les valeurs de Novembre, considérant que le pays ne leur a rien donné. Pour revivifier donc le souvenir de cette partie glorieuse de l'histoire de l'Algérie, une caravane de la jeunesse et des sports a été lancée hier par la tutelle. Cette dernière a sillonné les rues d'Alger, de la place du 1er-Mai à la place des Martyrs. Près de 3 000 jeunes y ont pris part, abordant différents thèmes (chants patriotiques, activités sportives, lutte contre la toxicomanie et la délinquance…). Selon Mme Kherfi Rabia, directrice de la jeunesse et des sports de la wilaya d'Alger, l'objectif de cette caravane est de «passer le message du 1er Novembre à la nouvelle génération». Et de poursuivre, satisfaite du bon déroulement de la manifestation : «Nous ne pouvons que nous réjouir de cette mobilisation prompte et efficace de la part de nos jeunes dès lors qu'il s'agit de commémorer l'une des pages les plus glorieuses de notre histoire», a-t-elle déclaré à l'APS. Pour sa part, le ministère des Affaires étrangères a organisé, en son siège, une conférence-débat sur l'événement, animée par l'ancien politique et diplomate Abdelhamid Mehri. Ce dernier a insisté sur «la nécessité de revoir la nature des relations politiques et diplomatiques existant entre l'Algérie et la France». Plus précis, Abdelhamid Mehri dira que la guerre de libération nationale «n'était pas contre le peuple français, ni contre l'Etat français, mais plutôt contre le système colonial. C'est sur cette base que les relations entre les deux pays doivent se définir. Il ne faut pas mettre le passé et le présent dans la même balance». Ailleurs, à Alger et dans d'autres wilayas du pays, la commémoration du 56ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale a été marquée par des recueillements à la mémoire des martyrs, la levée des couleurs nationales, la baptisation de structures administratives, sanitaires, éducatives, culturelles… aux noms de martyrs et de moudjahidine. A Oran, par exemple, deux CFPA ont été baptisés aux noms du défunt moudjahid Mekki El Houari et du chahid Zoubir Boudjemaa. Un centre de santé publique de proximité a été aussi baptisé au nom de la défunte moudjahida Tazi Fatma. A Sidi Bel Abbès, une école primaire a été baptisée au nom du chahid Tissaoui Mohamed et la bibliothèque municipale du quartier Sidi Yacine au nom du moudjahid Naïmi Abdelkader. A Mascara, plusieurs structures ont été également baptisées aux noms de chouhada et moudjahidine. Il s'agit de la chambre des arts et des métiers baptisée au nom de la défunte moudjahida Serrach Fatima et d'une polyclinique à la cité des 400-Logements baptisée au nom du moudjahid Abdellah Ali Boukroucha. Des rues ont été aussi baptisées aux noms de moudjahidine Sour Kheïra, Bara Mohamed, Derouiche Ahmed et Lekkam Mokhtar. Des exemples parmi tant d'autres qui témoignent du respect voué aux hommes et aux femmes qui ont fait l'histoire de l'Algérie. K. M.