Poutine propose à Renault-Nissan de prendre le contrôle du russe Avtovaz Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a indiqué la semaine dernière n'être pas opposé à ce que l'alliance Renault-Nissan prenne le contrôle du constructeur automobile russe Avtovaz, a indiqué le patron de l'alliance, M. Carlos Ghosn, cité par les agences russes. «Le Premier ministre a indiqué qu'il n'était pas opposé, mais qu'il était d'accord, pour que la part de Renault Nissan soit élargie, et qu'elle puisse atteindre 50%», a-t-il déclaré, après une rencontre à Moscou avec le Premier ministre. «Bien sûr, nous réagissons de manière positive à cette demande», a-t-il ajouté. Il a précisé avoir répondu à M. Poutine que Renault-Nissan allait «étudier cette possibilité avec les autres actionnaires d'Avtovaz, à savoir Rostekhnologuii et Troïka Dialog». La semaine dernière, Carlos Ghosn avait fait part à la chaîne russe Russia Today d'un éventuel rachat des 25% de la banque d'investissement russe Troïka Dialog dans Avtovaz. Il avait précisé qu'aucune décision concrète n'avait été prise. Renault a acquis en février 2008 25% d'Avtovaz pour un milliard de dollars. Mais le fabricant des célèbres Lada a, entre-temps, été piégé par la crise économique mondiale et s'est retrouvé confronté à une dette colossale. L'industrie automobile allemande sort plus rapidement de la crise que prévu Les ventes de voitures neuves devraient dépasser les 2,9 millions d'unités en 2010 en Allemagne, selon la prévision revue en légère hausse de la fédération professionnelle VDA. Cela représenterait toujours une baisse d'un quart sur un an du premier marché européen, gonflé l'an dernier par les primes à la casse. «L'industrie automobile allemande sort plus rapidement de la crise qu'on ne l'attendait», s'est félicité Martin Wissmann, le président de la VDA, dans un communiqué. «Nous pouvons en conséquence relever en hausse notre pronostic pour le marché domestique», ajoute-t-il. Jusqu'ici, la fédération tablait sur des ventes entre 2,8 et 2,9 millions d'unités. La VDA table par ailleurs sur une croissance de 21% des ventes à l'étranger et d'au moins 10% de la production en 2010. Les ventes de voitures neuves sont dans le rouge en Allemagne depuis le début de l'année et la VDA doit encore publier demain l'évolution du marché en octobre. L'Allemagne est, aux côtés de l'Italie et de la France, le «parfait exemple» d'une situation paradoxale en Europe où l'économie se redresse mais les ventes de voitures baissent, relève-t-il. Les difficultés du marché domestique ne se reflètent toutefois pas dans les résultats des constructeurs allemands florissants grâce à leurs performances à l'export.