La FAF a réagi aux propos tenus par le président de la JS Kabylie, Mohand Cherif Hannachi, vendredi dernier à l'occasion d'une conférence de presse tenue à Tizi Ouzou, durant laquelle il avait accusé le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, de lui avoir demandé de «lever le pied» lors du match face au club égyptien d'Al Ahly, qui s'est joué au Caire, le 29 août dernier, pour le compte de la 4e journée de la phase des poules de la Ligue africaine des champions. Dans un communiqué paru hier sur son site Internet, le président de la FAF et les instances fédérales ont tenu à démentir ces accusations jugées, «en plus d'être mensongères, tout simplement grotesques». La FAF rappelle que «la position ferme du président de la FAF vis-à-vis des dirigeants du Ahly du Caire est largement connue», avant d'ajouter que «ces derniers [dirigeants d'Al Ahly, NDLR], relayés par la presse égyptienne, ont en effet imputé au président de la FAF leur défaite à Tizi Ouzou ainsi que leur élimination par l'ES Tunis en demi-finale de la ligue des champions d'Afrique». La FAF a également rappelé dans ce communiqué que «le président de la FAF et les instances fédérales tiennent en haute estime ce prestigieux club qui appartient à tous et qui a été édifié par d'illustres dirigeants et personnalités d'un haut niveau de compétence et de probité et par des joueurs et entraîneurs performants». «La FAF continuera à soutenir, encourager et œuvrer au développement de la JSK et de tous les clubs», a-t-on ajouté. En dernier lieu, la FAF indique qu'elle a déjà «pour de pareilles assertions, déposé une plainte contre Cherif Hannachi auprès des tribunaux compétents». «Ces nouvelles déclarations feront l'objet d'un examen par les instances du football concernées qui appliqueront de manière stricte les règlements en vigueur en la matière», signale-t-on encore dans ce communiqué. Faut-il rappeler que le président de la JSK, Mohand Cherif Hannachi, avait prononcé ces accusations envers le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, deux jours après avoir reçu, selon les déclarations du club, la notification d'une sanction de deux ans à son encontre pour propos diffamatoires envers les instances du football. Une sanction qui, d'ailleurs, n'a jamais été rendue publique sur le site Internet de la FAF. Si cette affaire se termine en sa défaveur, Hannachi risque une radiation à vie. L'article 79 du code disciplinaire stipule qu'en cas de récidive, quand il y a «outrage à la Fédération ou à l'une de ses structures et/ou de ses membres» - apparemment c'est l'article sur lequel s'est basée la Fédération pour prononcer la sanction de deux ans -, le responsable concerné du club écope d'une «interdiction à vie d'exercer toute activité en relation avec le football». A moins que le président de la JSK dispose réellement des preuves de ses accusations. A. A.