Photo : APS Par Badiaa Amarni «Les énergies renouvelables sont durables et constituent un enjeu du futur. Si on rate la chance d'emprunter cette voie, l'Algérie risque de rater la grande révolution engagée dans ce secteur.»C'est ce qu'a déclaré hier le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Cherif Rahmani, au deuxième Salon et Congrès algéro-allemand sur l'environnement 2010 qui se poursuivra jusqu'au 24 du mois en cours au palais de la culture. Le ministre a insisté sur un transfert réel des technologies de l'environnement et des énergies renouvelables. Il ne faut pas se contenter de la commercialisation de ces produits, l'objectif étant d'aller vers l'installation d'une véritable industrie dans ce domaine.M. Rahmani a fait savoir que l'objectif de ce salon est de rapprocher les économies algérienne et allemande, transférer ces technologies et d'implanter ce savoir-faire en Algérie dans l'objectif de générer une valeur ajoutée. «Il est essentiel de créer des synergies basées sur l'amélioration des capacités algériennes par des actions de formation dans ce domaine», a-t-il ajouté. Toujours, selon lui, il est aussi important de vulgariser la culture de l'environnement auprès du citoyen, qu'il faut mettre au courant de ce qui se passe dans ce secteur d'activité afin d'en développer les mécanismes qui feront de lui un éco-citoyen solidaire avec la nature. En ce qui concerne le choix de l'Allemagne comme partenaire dans ce secteur, le ministre rappelle que ce pays a une très grande maîtrise des questions environnementales. «L'Allemagne est un bon partenaire qui est en plus crédible dans le domaine de l'environnement mais aussi dans d'autres domaines», reconnaît-il. «Cette coopération est appelée à se développer», a-t-il ajouté. Ce salon est organisé par la Coopération technique allemande (GTZ), en collaboration avec la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK) sous le haut patronage du ministère algérien de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement (MATE), et avec le soutien du ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ).L'objectif d'EnviroAlgérie 2010, selon ses initiateurs, est d'impulser le renforcement des relations économiques existantes et d'initier de nouvelles pour une coopération à valeur ajoutée pour les deux pays. La AHK et la GTZ apportent «une contribution complémentaire dans le cadre de leurs prérogatives et de leurs activités pour l'approfondissement des coopérations et des relations économiques entre les deux pays et pour donner l'opportunité aux entreprises et décideurs algériens d'accéder aux technologies et aux solutions allemandes du domaine de l'environnement».Plus d'une trentaine d'entreprises allemandes et 35 sociétés et institutions algériennes prennent part à cet important rendez-vous.