Des chercheurs britanniques ont annoncé, lundi dernier, la découverte d'une méthode qui pourrait permettre de réparer les séquelles provoquées au système nerveux par la sclérose en plaques, méthode qui est présentée comme une importante percée dans la lutte contre la maladie neurologique. Les chercheurs des universités de Cambridge, en Angleterre, et d'Edimbourg, en Ecosse, ont identifié «un moyen par lequel les cellules souches du cerveau peuvent être encouragées à réparer» les séquelles provoquées par la maladie sur la gaine de myéline, a expliqué le professeur Robin Franklin, directeur du centre pour la sclérose en plaques à l'université de Cambridge.La gaine de myéline est l'enveloppe protégeant les nerfs du cerveau et de la moelle épinière, que la sclérose en plaques dégrade, provoquant des paralysies. La méthode «ouvre la possibilité d'une nouvelle thérapie régénératrice de cette maladie», a-t-il ajouté. «Il s'agit d'un des développements les plus intéressants de ces dernières années», a estimé Simon Gillespie, directeur de la MS Society, société britannique pour la lutte contre la sclérose en plaques, qui a participé au financement de l'étude. Selon la société, cette découverte pourrait mener à des essais cliniques dans les cinq ans à venir, et à un traitement d'ici à 15 ans.