L'agence fédérale de recherche rappelle la signature d'un accord de coopération en juin 2007 entre l'Algérie et les Etats-Unis dans l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire, ainsi que l'aide en équipements fournie en juin dernier par Sonatrach à la société pétrolière BP pour lutter contre la pollution causée par la marée noire dans le golfe du Mexique.Dans le chapitre relatif au terrorisme, le rapport fait une rétrospective détaillée sur ce fléau en Algérie depuis 1992. Il souligne que la lutte menée contre le terrorisme par les forces de l'ordre algériennes et les deux dispositifs de la Concorde civile de 1999 et de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale de 2005, engagés par le président Bouteflika, ainsi que les recrutements massifs par les forces de police et de gendarmerie «pour renforcer les frontières, augmenter la sécurité dans les aéroports et accroître la présence des forces de sécurité dans les grandes villes», ont permis de réduire à grande échelle la force de frappe des groupes terroristes. Abordant la présence d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la région du Sahel, le centre de recherche du Congrès note que le gouvernement algérien avait déployé des milliers de soldats au Sahara tout au long des frontières avec le Mali, le Niger et la Mauritanie pour combattre ce groupe. Il poursuit qu'«avec l'immensité du Sahara, l'Algérie considère que la coopération régionale est nécessaire pour lutter contre la présence de l'Aqmi». A ce propos, le rapport cite les différentes réunions des chefs d'état-major des armées de l'Algérie, de la Mauritanie, du Niger et du Mali pour examiner la situation qui prévaut dans la région du Sahel et de la décision de la création d'un poste de commandement opérationnel régional, tout en précisant que l'Algérie s'oppose fermement au paiement de rançons contre la libération des otages détenus par les terroristes. Abordant le volet économique, le rapport indique que les prix élevés du pétrole ont permis à l'Algérie d'augmenter ses réserves de changes à 157 milliards de dollars en septembre 2010 et de maintenir sa croissance économique, se traduisant par un «boom» dans les activités de construction, la baisse du chômage et le remboursement anticipé de la dette extérieure. Il souligne également que les deux plans quinquennaux 2005-2009, de 140 milliards de dollars, et de 2010-2014, de 286 milliards de dollars, sont destinés à générer la croissance et l'emploi. Dans le chapitre relatif aux affaires étrangères, le rapport indique qu'après l'indépendance en 1962, «l'Algérie était au premier plan de la politique du tiers-monde, en particulier dans le Mouvement des non-alignés, et avait une diplomatie très active dans le monde arabe et l'Afrique». «Cette activité diplomatique s'était, néanmoins, ralentie dans les années 1990 en raison du terrorisme», observe-t-il. «Avec l'avènement du président Bouteflika, l'Algérie a réapparu comme un acteur régional, en particulier en Afrique», souligne le centre de recherche du Parlement américain.