Arabie saoudite : excédent budgétaire en 2010 Le raffermissement du prix du pétrole a permis à l'Arabie saoudite d'engranger, en 2010, un excédent budgétaire qui devrait atteindre 28,4 milliards de dollars, alors que son budget prévoyait un déficit, a annoncé hier le ministère des Finances. Concernant 2011, la croissance devrait atteindre 3,8%, dopée par celle du secteur public (5,9%), selon les projections du ministère qui table, par ailleurs, sur un déficit budgétaire de quelque 10 milliards de dollars. Pour 2010, les revenus du premier exportateur de pétrole mondial devraient finalement atteindre 735 milliards de riyals (196 milliards de dollars) au 31 décembre, contre 470 milliards de riyals attendus (125 milliards de dollars). Cette situation s'explique par un prix du baril à plus de 70 dollars pendant presque toute l'année, alors que le budget tablait sur 50 dollars. Au lieu d'un déficit prévu à 70 milliards de riyals (18,7 milliards de dollars), le pays connaîtra donc un excédent budgétaire, et cela alors même qu'il a dépensé plus que prévu. La Finlande relève ses prévisions de croissance Le gouvernement finlandais a relevé, hier, ses prévisions de croissance pour 2010 et maintenu quasi inchangée sa prévision pour 2011, mais averti qu'il prévoyait des finances publiques en déficit durant plusieurs années, malgré la reprise. Cette année, la croissance en Finlande devrait s'élever à 3,2%, contre environ 2% prévus en août, tandis qu'en 2011, elle devrait être de 2,9%, contre environ 3% jusqu'à présent, a indiqué le ministère des Finances. Au troisième trimestre, le produit intérieur brut a progressé de 3,7% sur un an. «L'économie finlandaise est revenue très rapidement sur le chemin de la croissance après la récession qui a suivi la crise financière», constate le ministère, expliquant que la croissance est soutenue «par tous les composants de la demande» (demande des ménages, investissements privés, dépenses publiques et commerce extérieur). Le franc suisse continue de battre des records face à l'euro Le franc suisse continuait, hier, de battre des records face à l'euro affaibli par la crise de la dette, amenant les investisseurs à se «ruer» sur la monnaie helvétique qui bénéficie d'un rôle de monnaie refuge. A 13h55 (12h55 GMT), le franc suisse s'échangeait à 1,2684 franc pour un euro, dépassant le record historique atteint dans la matinée (1,2702 franc suisse/euro) et passant pour la première fois sous la barre des 1,27 franc suisse/euro. «Les craintes qui pèsent sur l'UE, les doutes quant à une reprise de l'économie aux Etats-Unis et le marasme japonais n'offrent plus beaucoup d'alternatives aux investisseurs», ont estimé les analystes de la banque Pictet. Les investisseurs «se ruent donc sur la monnaie helvétique, au vu de l'état de santé très satisfaisant de notre économie», ont-ils souligné. Cette envolée du franc montre les difficultés que rencontre la Banque nationale suisse (BNS, banque centrale) pour contrer l'appréciation de sa monnaie, dommageable pour ses exportateurs.