De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche Près de 200 délégués affiliés au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), représentant l'ensemble des wilayas du territoire national, se sont rencontrés hier au lycée Seddik-Ben-Yahia, en présence de leur secrétaire national M. Boudjnah. Le Conseil national du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) affilié à l'UGTA a tenu hier sa session ordinaire au lycée Mohamed Seddik Benyahia de Bouira, sous la présidence de son secrétaire général, M. Abdelkrim Boudjenah. Le directeur de l'éducation de Bouira ainsi que des représentants de l'UGTA et du syndicat CNAPEST (Conseil national des adjoints et professeurs de l'enseignement secondaire et technique) ont pris part à cette rencontre organisée sous le signe «intégrité, conscience, travail et promotion», et consacrée à la présentation du bilan d'activités du Conseil pour ces six derniers mois. M. Boudjenah a souligné, à l'occasion, les étapes importantes franchies par son syndicat et son combat permanent privilégiant le dialogue et la concertation. Il a, en outre, affirmé la poursuite de ce combat pour le statut particulier et la contribution à l'élaboration du nouveau code du travail et la concrétisation des revendications sociales des travailleurs. On comptait plusieurs invités, parmi lesquels des représentants de structures syndicales présentes à Bouira. Durant cette première journée, les participants ont axé leurs interventions sur les dispositions du code du travail, considérant que ces dernières sont défavorables aux travailleurs du secteur de l'éducation. Certains intervenants sont revenus sur quelques disparités constatées dans le statut des différents corps des travailleurs de ce secteur, indiquant qu'un enseignant du primaire se trouve mieux classé qu'un directeur d'école. Un appel a été adressé aux autorités compétentes afin d'éliminer les failles contenues dans le statut qui, apparemment, lèse les travailleurs des corps dits communs. Face à cet état de fait, les responsables ont appelé le ministre du Travail en vue de faire participer toutes les structures syndicales à l'élaboration des lois qui engagent l'avenir des travailleurs. Par ailleurs, plusieurs autres revendications socioprofessionnelles telles que la médecine du travail, la gestion des œuvres sociales et la retraite ont été débattues par les congressistes. De son côté, l'actuel responsable du syndicat a déclaré à la presse locale que la rencontre va aboutir à des décisions qui permettront la sauvegarde des droits moraux et matériels des travailleurs du secteur.