Photo : Riad Par Faouzia Ababsa Très peu de formations politiques dans notre pays peuvent se targuer d'avoir eu une activité très intense cette année, comme le Parti des travailleurs. En effet, la formation dirigée par Louisa Hanoune n'a pas tari d'activités. Depuis le début de l'année et sur un volume quasi hebdomadaire, le PT n'a eu de cesse d'organiser des réunions des élus, locaux ou nationaux, de la commission des femmes, de l'organisation de la jeunesse révolutionnaire ou encore des comités centraux ou des conseils nationaux. Au total, plus de 1 000 réunions. Tout cela ponctué de conférences de presse. Une activité qui a été couronnée par la tenue du 6e congrès de cette formation. Et, fait marquant et rarissime, il s'est déroulé au mois d'août, pendant le mois de jeûne, en pleine canicule sous un chapiteau attenant à l'hôtel Mazafran de Zéralda, à l'intérieur duquel délégués et invités suffoquaient en dépit des huit climatiseurs installés. Pourtant, cela n'a à en aucun cas entamé la discipline des congressistes. Ces assises ont vu les positions du PT réitérées (notamment l'appel à des législatives anticipées) et les mesures prises dans le cadre des LFC 2009 et 2010 applaudies. Pendant trois jours, les délégués ont débattu de toutes les questions d'actualité, mais aussi de la vie du parti et enfin examiné l'état d'avancement de la préparation de la 8e Conférence mondiale ouverte (CMO) que le PT a décidé d'accueillir en Algérie en la co-organisant avec l'UGTA et l'Entente internationale des travailleurs et des peuples. Elle s'est d'ailleurs tenue la semaine dernière à Zéralda et a vu la participation de près de 300 militants politiques et dirigeants syndicaux venus de 55 pays (y compris du Pakistan et d'Afghanistan) des différents continents. Une véritable réussite en ce sens que la CMO comprenait différents courants, mais qui se rassemblaient tous contre la guerre et l'exploitation, contre le paiement des frais de la crise mondiale par les travailleurs et les peuples, pour l'indépendance syndicale. Conférence au cours de laquelle Abdelmadjid Sidi Saïd a fait beaucoup de confidences lors de son intervention, dénonçant le G20 syndicat et son aliénation sur le G20 gouvernemental et la tentative de substitution des ONG aux syndicats au niveau du BIT.