Le docteur Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, a annoncé, hier, la création d'un comité de coordination régional regroupant en son sein les Coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS), les éleveurs, les chambres d'agriculture, les Directions des services agricoles (DSA), les Eriad, l'ouverture des points de vente des aliments de bétail et leur rapprochement des zones d'élevage ainsi que la généralisation des opérations de concassage et d'ensachement de l'orge, notamment au niveau des unités de l'Office national de l'aliment de bétail (Onab).C'était lors de la rencontre de concertation avec les éleveurs ovins des zones steppiques organisée à son département. Le premier responsable de ce secteur a exprimé sa «disponibilité de travailler de concert avec les professionnels de la filière viandes rouges, dans l'objectif de l'améliorer et de répondre aux besoins croissants de la population».Cette réunion fait suite à celles déjà tenues avec les professionnels des différentes filières agricoles et «a permis de débattre des mesures mises en place par la tutelle pour développer cette filière et des propositions de ces professionnels», le but étant de favoriser «le dialogue direct afin de consolider cette filière et d'atteindre les objectifs définis par la politique de renouveau agricole et rural visant à améliorer la sécurité alimentaire de l'Algérie», lit-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction.Les éleveurs, eux, ont mis l'accent sur «la nécessité de mieux organiser l'approvisionnement pour éviter la spéculation sur l'aliment de bétail». Ils salueront l'initiative du ministre consistant à organiser des réunions de concertation et de dialogue à même de développer la filière viandes rouges.Le communiqué rappelle que le ministère de l'Agriculture, dans le cadre de la politique du renouveau agricole et rural, a mis en exécution un programme de développement de la production des viandes rouges qui repose notamment sur «la dynamisation du programme de mise en défense des parcours steppiques, l'extension des superficies destinées aux plantations pastorales, l'aménagement et la création de points d'eau, la couverture sanitaire et l'approvisionnement en intrants et aliments de bétail».Il faut signaler que les éleveurs de bétail en Algérie se débattent dans de moult difficultés dont la plus importante est liée au manque de parcours d'élevage et à la spéculation sur l'aliment de bétail. B. A.