Synthèse de Wafia Sifouane Profitant de la période des vacances scolaires, l'association Kimam Choubania pour la promotion de la jeune fille et de l'enfant, primée meilleure association active de Boumerdès en 2008, vient de faire bénéficier une centaine d'enfants défavorisés d'une session de formation spéciale dans les arts et la culture et cela au sein de la maison de la culture Rachid-Mimouni. Etalée sur une semaine à raison de 4 heures par jour, cette session entend «initier les enfants aux arts des chants liturgiques et patriotiques, au théâtre, au dessin, à la photographie et aux arts plastiques», indiquent ses organisateurs, cités par l'APS. Les enfants concernés sont âgés de 10 à 14 ans et sont issus de différentes localités de la wilaya de Boumerdès. L'encadrement de cette opération est assuré par les animateurs de la maison de la culture qui a mis l'ensemble de ses moyens pédagogiques au service des enfants.A travers cette première session, qui sera suivie d'autres sessions de formation similaires au profit d'enfants d'autres localités de la wilaya, les organisateurs visent la promotion de la culture de proximité auprès des enfants des quartiers populaires déshérités, en leur offrant en parallèle un passe-temps durant les vacances scolaires. «Nous œuvrons, également, à l'émergence d'un pôle culturel actif au sein de cette catégorie sociale par la promotion de sa sensibilité artistique, en vue d'en faire un levier pour la promotion de la vie culturelle et artistique au sein de ces cités populaires», expliquent-ils. Comptant plus de 200 adhérents, l'association Kimam Choubania créée en 2000 est considérée comme une référence à Boumerdès en matière de promotion d'activités dédiées à l'enfance et aux jeunes filles au foyer. Avec des membres activant dans différents clubs de théâtre, chants, et sciences, l'association édite mensuellement la revue scientifique Kimam. D'autres associations et responsables locaux devraient prendre exemple sur cette association pour créer une vie culturelle au sein des localités où la culture est inexistante. De plus, ces formations spécialisées ne devraient pas être organisées uniquement durant les vacances scolaires. Il appartient en effet à l'école d'être l'initiatrice de ces formations qui devraient être intégrées dans son programme, commencer en son sein.