De plus en plus nombreuses sont les associations qui prennent aujourd'hui, la défense de la femme et de l'enfant, ces êtres faibles et encore marginalisés dans une société plutôt masculine. De plus en plus nombreuses sont les associations qui prennent aujourd'hui, la défense de la femme et de l'enfant, ces êtres faibles et encore marginalisés dans une société plutôt masculine. Femmes battues, maltraitées, vivant dans les zones rurales ou en difficulté, trouve désormais plusieurs organisations, notamment non gouvernementales à leur écoute et assistance. La décennie noire est l'une de ces périodes ayant malheureusement fait beaucoup mal à l' Algérie sur tous les plans : économique, culturel et social, une période qui a aussi gravement atteint aux libertés et à la femme. La wilaya de Boumerdès est l'une des régions du pays qui a été lourdement touchée par les violences multiformes du terrorisme, assassinats individuels, massacres collectifs, viols, enlèvements, tortures, destructions de biens, attentats à la bombe, etc. Cette décennie noire, a, il faut bien l'avouer laissé aujourd'hui encore, derrière elle de nombreuses victimes, de profondes souffrances et un grand désarroi. Cette période noire a engendré des milliers de blessés, de veuves et d'orphelins démunis, traumatisés à jamais, sans ressources financières, ni soutien psychologique, encore moins une assistance juridique et ce malgré les efforts consentis de l'Etat, mais qui restent aujourd'hui apparemment encore très insuffisants. Le mouvement associatif est désormais là et s'est mobilisé notamment ces dernières années pour seconder les efforts de l'Etat. C est le cas de plusieurs associations à l instar de l association Djazaïrouna de Blida ou encore celle d'aide aux femmes et aux enfants victimes du terrorisme de Boumerdès «Femme courageuse». Créée en 1999, ladite association propose aide et assistance à toute femme victime du terrorisme, de violences conjugales, démunie ou autres ainsi qu'aux enfants. Plusieurs familles victimes du terrorisme et des rescapés des massacres de la région de Boumerdès et sa périphérie ont composé les premiers membres de cette organisation qui même si elle est aujourd'hui sans ressources puisqu'elle n'est pas subventionnée par l'Etat, continue de redonner espoir à des milliers de femmes et d enfants. Selon Nadjia Bouzerfane, présidente de l'association. L'organisation s'est intéressée juste après sa création à la prise en charge psychologique de ces femmes et enfants victimes du terrorisme, « nous avons travaillé en premier lieu sur la prise en charge psychologique des victimes puisque nous n'avons pas beaucoup de moyens pour la prise en charge financière, mais aussi et surtout, nous avons observé que les victimes avaient plus besoin d'accompagnement psychologique qu'autre chose », dira la présidente. Il est important de noter que l'association a assuré un suivi psychologique des enfants en partenariat avec d'autres associations, et depuis 2005, une quarantaine d enfants et une vingtaine de mamans ont bénéficié d'un suivi psychologique par des psychologues et des assistantes sociales qui ont assuré la coordination, le bon suivi psychologique et le besoin social. Des activités de loisir et de divertissement et des colonies de vacances ont été donc organisées en partenariat avec des associations nationales et des organisations internationales, pendant les périodes estivales ; des centaines d'enfants ont pu profiter de ce programme. En deuxième étape, l'association a tracé un programme ambitieux, en collaboration avec les autorités concernées pour le parrainage des enfants victimes du terrorisme. L'association a donc fait unc recensement des familles victimes du terrorismes dans les régions les plus démunies de la wilaya de Boumerdès au terme duquel les enfants ont bénéficié d'aide et de parrainage par des familles aisées dans et en dehors de l'Algérie. «Le parrainage couvre tous les besoins nécessaires de l'enfant durant la période de parrainage, et cela par le suivi par l'assistante sociale de l'association, en effectuant des visites chez les enfants parrainés, notant leurs besoins», a tenu à préciser Mme Bouzerfane. D autre part, les membres de ladite association, ont tenu à accompagner des mères de famille afin de les insérer dans le monde du travail et ce en leur assurant ainsi qu'à leurs enfants «majeurs», des formations dans différents domaines et ce dans le but de participer à leur réinsertion sociale. Il est important de noter que l'association «Femme Courageuse» de Boumerdès, redouble d'efforts aujourd'hui, pour faire régner la culture des droits de l'Homme au sein des femmes victimes du terrorisme, mais aussi du Code de la famille et les droits de l'enfant en Algérie pour ces milliers de femmes privées de leurs moindres droits et vivant sousl'emprise de multiples formes de terrorisme et de violence de la part de leurs époux, frères, pères, etc. « Nous activons aujourd'hui dans le but de promouvoir les connaissances de droit humain pour une meilleure citoyenneté et une autodéfense », ajoute la responsable. L'association a donc, selon sa première responsable « organisé plusieurs rencontres, journées d'information dans le but d informer les victimes du terrorisme, les jeunes de la région et les étudiants sur les droits humains et les conventions internationales ratifiées par l'Algérie à travers une bibliothèque mise à la disposition des citoyens au siège de l' association et qui contient des ouvrages sur les droits humains, pour développer les connaissances des citoyens sur les droits humains et sur les conventions internationales ratifiées par l'Algérie ainsi que sur les violations des lois à travers le monde pour avoir une ouverture sur les expériences des autres, pour qu'il n'y ait pas d'autres actes de violation à l'avenir et pour développer la réflexion chez les jeunes pour ne pas être une cible facile ». Cela et plusieurs autres activités et projets font partie des principales préoccupations des membres de l'association dans le but de contribuer à l'amélioration de la condition de la femme et de l'enfant dans la région de Boumerdès, mais aussi à travers l'ensemble du pays. C. K. Femmes battues, maltraitées, vivant dans les zones rurales ou en difficulté, trouve désormais plusieurs organisations, notamment non gouvernementales à leur écoute et assistance. La décennie noire est l'une de ces périodes ayant malheureusement fait beaucoup mal à l' Algérie sur tous les plans : économique, culturel et social, une période qui a aussi gravement atteint aux libertés et à la femme. La wilaya de Boumerdès est l'une des régions du pays qui a été lourdement touchée par les violences multiformes du terrorisme, assassinats individuels, massacres collectifs, viols, enlèvements, tortures, destructions de biens, attentats à la bombe, etc. Cette décennie noire, a, il faut bien l'avouer laissé aujourd'hui encore, derrière elle de nombreuses victimes, de profondes souffrances et un grand désarroi. Cette période noire a engendré des milliers de blessés, de veuves et d'orphelins démunis, traumatisés à jamais, sans ressources financières, ni soutien psychologique, encore moins une assistance juridique et ce malgré les efforts consentis de l'Etat, mais qui restent aujourd'hui apparemment encore très insuffisants. Le mouvement associatif est désormais là et s'est mobilisé notamment ces dernières années pour seconder les efforts de l'Etat. C est le cas de plusieurs associations à l instar de l association Djazaïrouna de Blida ou encore celle d'aide aux femmes et aux enfants victimes du terrorisme de Boumerdès «Femme courageuse». Créée en 1999, ladite association propose aide et assistance à toute femme victime du terrorisme, de violences conjugales, démunie ou autres ainsi qu'aux enfants. Plusieurs familles victimes du terrorisme et des rescapés des massacres de la région de Boumerdès et sa périphérie ont composé les premiers membres de cette organisation qui même si elle est aujourd'hui sans ressources puisqu'elle n'est pas subventionnée par l'Etat, continue de redonner espoir à des milliers de femmes et d enfants. Selon Nadjia Bouzerfane, présidente de l'association. L'organisation s'est intéressée juste après sa création à la prise en charge psychologique de ces femmes et enfants victimes du terrorisme, « nous avons travaillé en premier lieu sur la prise en charge psychologique des victimes puisque nous n'avons pas beaucoup de moyens pour la prise en charge financière, mais aussi et surtout, nous avons observé que les victimes avaient plus besoin d'accompagnement psychologique qu'autre chose », dira la présidente. Il est important de noter que l'association a assuré un suivi psychologique des enfants en partenariat avec d'autres associations, et depuis 2005, une quarantaine d enfants et une vingtaine de mamans ont bénéficié d'un suivi psychologique par des psychologues et des assistantes sociales qui ont assuré la coordination, le bon suivi psychologique et le besoin social. Des activités de loisir et de divertissement et des colonies de vacances ont été donc organisées en partenariat avec des associations nationales et des organisations internationales, pendant les périodes estivales ; des centaines d'enfants ont pu profiter de ce programme. En deuxième étape, l'association a tracé un programme ambitieux, en collaboration avec les autorités concernées pour le parrainage des enfants victimes du terrorisme. L'association a donc fait unc recensement des familles victimes du terrorismes dans les régions les plus démunies de la wilaya de Boumerdès au terme duquel les enfants ont bénéficié d'aide et de parrainage par des familles aisées dans et en dehors de l'Algérie. «Le parrainage couvre tous les besoins nécessaires de l'enfant durant la période de parrainage, et cela par le suivi par l'assistante sociale de l'association, en effectuant des visites chez les enfants parrainés, notant leurs besoins», a tenu à préciser Mme Bouzerfane. D autre part, les membres de ladite association, ont tenu à accompagner des mères de famille afin de les insérer dans le monde du travail et ce en leur assurant ainsi qu'à leurs enfants «majeurs», des formations dans différents domaines et ce dans le but de participer à leur réinsertion sociale. Il est important de noter que l'association «Femme Courageuse» de Boumerdès, redouble d'efforts aujourd'hui, pour faire régner la culture des droits de l'Homme au sein des femmes victimes du terrorisme, mais aussi du Code de la famille et les droits de l'enfant en Algérie pour ces milliers de femmes privées de leurs moindres droits et vivant sousl'emprise de multiples formes de terrorisme et de violence de la part de leurs époux, frères, pères, etc. « Nous activons aujourd'hui dans le but de promouvoir les connaissances de droit humain pour une meilleure citoyenneté et une autodéfense », ajoute la responsable. L'association a donc, selon sa première responsable « organisé plusieurs rencontres, journées d'information dans le but d informer les victimes du terrorisme, les jeunes de la région et les étudiants sur les droits humains et les conventions internationales ratifiées par l'Algérie à travers une bibliothèque mise à la disposition des citoyens au siège de l' association et qui contient des ouvrages sur les droits humains, pour développer les connaissances des citoyens sur les droits humains et sur les conventions internationales ratifiées par l'Algérie ainsi que sur les violations des lois à travers le monde pour avoir une ouverture sur les expériences des autres, pour qu'il n'y ait pas d'autres actes de violation à l'avenir et pour développer la réflexion chez les jeunes pour ne pas être une cible facile ». Cela et plusieurs autres activités et projets font partie des principales préoccupations des membres de l'association dans le but de contribuer à l'amélioration de la condition de la femme et de l'enfant dans la région de Boumerdès, mais aussi à travers l'ensemble du pays. C. K.