Les jeunes promoteurs peuvent désormais investir dans les créneaux qu'ils désirent. Certaines activités entrant dans le cadre du dispositif de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej), gelées depuis plus de deux ans, ont été relancées. C'est ce qui ressort de la déclaration du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale Tayeb Louh, lors de son intervention en marge du séminaire national sur l'appui au développement des initiatives locales de l'emploi, organisé à l'hôtel Safir Mazafran de Zéralda. Les décisions relatives au gel de certaines activités incluses dans le cadre des projets de jeunes portant la création de petites entreprises ont été annulées à compter du 2 janvier 2011. Ces activités concernent notamment le transport, la conservation frigorifique des produits (chambres froides), le conditionnement, la torréfaction, la location de matériels agricoles, l'entretien des espaces verts et la bijouterie. Ainsi, l'Ansej élargit dorénavant son aide à tous les domaines d'activités, à l'exception de l'élevage ovin et bovin sur les bandes frontalières. Cette décision vise, selon le ministre, «à encourager les jeunes promoteurs, à leur offrir toutes les facilités nécessaires et à aplanir toutes les difficultés auxquelles ils font face».Organisée par l'Agence nationale de l'emploi (Anem) et l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), le séminaire sur l'appui au développement des initiatives locales de l'emploi en Algérie prendra fin demain. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l'accord conclu entre les deux parties portant appui au développement des initiatives locales d'emploi signé le 27 septembre 2010. Selon M. Kheiredine, sous-directeur au ministère de l'Emploi, «ce séminaire a pour objectif de tirer profit de l'expérience espagnole dans la mise en œuvre des initiatives locales d'emploi et l'implication des acteurs locaux, à savoir les élus, les opérateurs économiques et les associations». Dans ce cadre, deux wilayas-pilote, en l'occurrence Blida et Aïn Témouchent, ont été choisies pour l'application de projets de développement de l'emploi au niveau local. L'idée est de profiter de l'expérience espagnole dans ce domaine et de l'adapter à la réalité algérienne. «L'expérience ibérique repose sur les pactes territoriaux pour l'emploi, qui ont connu un grand succès en Espagne et montré leur efficience dans toute l'Europe avec des procédures de mise en œuvre et de gestion innovantes pour le développement de l'emploi au niveau local», a indiqué José Manuel Medina, chargé de projets auprès de la fondation espagnole Cirem. A. B.