De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche Selon ses responsables, le secteur de la culture est censé connaître un regain d'activité culturelle durant l'année 2011. De plus, ces derniers s'attendent à la réception de plusieurs édifices culturels réalisés ces dernières années dans le cadre des différents programmes de développement, tels que l'annexe de la bibliothèque nationale à Bouira, un ensemble de structures culturelles et de bibliothèques communales... Ainsi, en attendant la concrétisation de ces projets, sur le terrain, animateurs et responsables n'ont en fait aucun programme nouveau d'activité dans le domaine culturel, ce qui veut dire que le public va devoir se contenter du même planning que les années précédentes avec les semaines culturellesd'échange avec les autres wilayas, la commémoration des dates historiques et culturelles et l'organisation de festivals qui sont inscrits dans la wilaya de Bouira.L'ouverture de la Maison de la culture de Bouira a été l'an dernier une bouffée d'oxygène pour les animateurs et les créateurs dans le domaine de la culture. Cet édifice représente un espace idéal pour les organismes et les associations pour l'organisation de leurs manifestations. Par ailleurs, le chef-lieu de wilaya a été doté d'autres infrastructures culturelles afin de permettre aux animateurs de mieux participer à la réhabilitation du champ culturel. La direction de la culture de Bouira s'est tracé comme perspective pour la nouvelle année, de transformer la salle de spectacle Errich située au niveau du siège de l'APC de Bouira en théâtre régional et en même temps de transformer l'actuel théâtre communal en salle de cinéma, ceci dans le souci de booster les activités culturelles au niveau de la wilaya. Il y a lieu de signaler que ces activités n'ont connu de dynamisme que ces dernières années, après une longue stagnation due en partie au climat sécuritaire et à l'absence d'infrastructures adéquates pour ce secteur. Toutefois, à l'époque, on pouvait compter plusieurs associations culturelles qui animaient la scène locale. Mais ce florilège d'associations a été presque «maté» par l'absence de politique culturelle de la part des responsables de ce secteur. Tout compte fait, la direction de la culture est optimiste pour renforcer les structures d'organisation des différentes activités culturelles au niveau du chef-lieu de la wilaya où depuis l'été dernier a été inaugurée la Maison de la culture de Bouira, dont la valeur architecturale et urbanistique ne cesse de susciter de la fascination auprès des animateurs. Toujours dans le cadre des perspectives de ce secteur, le directeur a cité le projet du théâtre de verdure qui sera réalisé au niveau de la ville de Bouira qui aura une capacité de 3 500 spectateurs et un autre théâtre régional pour la ville de Sour El Ghozlane d'une capacité de 2 500 places. Par ailleurs, les mêmes responsables ont indiqué que, pour l'encouragement de la lecture dans la société et surtout parmi les jeunes, la wilaya a bénéficié d'un projet de réalisation d'une annexe de la bibliothèque nationale au niveau du chef-lieu de wilaya, alors que chacune des 45 communes de la wilaya va voir la réalisation d'une bibliothèque communale. Sur le registre des activités projetées par la maison de la culture Ali-Zamoum, les responsables parlent de plusieurs projets, la disponibilité des moyens va contribuer, selon eux, à ce qu'ils ne restent pas au fond des tiroirs. De ce fait, en plus des semaines culturelles des autres wilayas dans le cadre des échanges, les responsables envisagent le lancement de l'opération «les mardis du cinéma», un rendez-vous qui sera, d'après les responsables du secteur, entièrement consacré au septième art et à la projection de films produits par des réalisateurs dans le pays. Ces projections vont se faire en présence de producteurs et réalisateurs et autres professionnels du monde cinématographique.