Liban : Nasrallah s'exprimera aujourd'hui sur la crise gouvernementale Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'exprimera aujourd'hui dans la soirée sur la crise politique provoquée par la démission des ministres de son parti et de ses alliés ayant conduit à la chute du gouvernement de Saad Hariri, a annoncé hier la télévision du parti chiite. «Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, fera une apparition à 20H30 (18H30 GMT) sur la télévision Al Manar pour s'exprimer sur les derniers développements», a annoncé cette chaîne, qui n'a pas précisé s'il s'agissait d'un discours ou d'une interview. Le gouvernement de Saad Hariri est tombé mercredi après la démission des ministres du camp du puissant mouvement chiite armé. Depuis, les forces politiques rivales sont engagées dans une épreuve de force en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre. Des violences font au moins 17 morts à Karachi Des individus armés ont tué par balle au moins 17 personnes à Karachi, la capitale économique du Pakistan, a rapporté hier la police pakistanaise. «Au moins 17 personnes ont péri ces trois derniers jours sous les balles d'inconnus, dans différents quartiers de Karachi», a déclaré le chef de la police de la ville, Fayyaz Leghari. Un journaliste de la télévision figure parmi les morts. Analystes et responsables de la sécurité imputent à la rivalité entre deux partis, le MQM (Muttahida Qaumi Movement) et le Parti national Awami (ANP), la majeure partie des violences à Karachi. La lutte entre le MQM, qui représente les intérêts des mohajirs, et l'ANP, liée à la minorité pachtoune, fait rage depuis des années. La mission de paix onusienne déployée au Népal prend fin La Mission des Nations unies au Népal (Minunep), déployée pour superviser la transition d'après-guerre dans ce pays, s'est achevée hier, ont rapporté des médias, citant des sources onusiennes. Déployée au Népal en 2007, la Minunep était chargée de faire progresser le processus de paix et de consolider le climat pacifique dans ce pays après dix ans d'une guerre civile ayant fait quelque 16 000 morts. La mission onusienne avait supervisé en avril 2008 les premières élections libres au Népal qui ont mené à l'abolition la monarchie en place depuis 240 ans et à l'émergence des maoïstes comme principale force politique du pays. Le 15 septembre dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU avait renouvelé pour la dernière fois le mandat de la Minunep jusqu'au 15 janvier, à la demande du gouvernement népalais. Le président du Parti communiste uni du Népal (Maoïstes, UCPN-M), Prachanda avait sollicité le soutien des ambassadeurs des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU pour demander à la Minunep de rester au Népal jusqu'au 28 mai 2011. Mais ces derniers ont proposé à M. Prachanda de travailler avec les partis politiques pour créer un mécanisme alternatif en remplacement de la Minunep.