Clôturée dimanche dernier, la 11ème édition du film court francophone de Vaulx–en-Velin a remis son grand prix au réalisateur algérien Abdenour Zahzah pour son court métrage Garagouz qui sera la 7ème distinction internationale du cinéaste. La réalisatrice d'origine algérienne Amel Kateb, inscrite aussi en compétition avec On ne mourra pas, a raflé, de son côté, le prix spécial du jury du festival. Rappelons que cette dernière est inscrite également en compétition pour le prix de France Télévisions pour le court métrage. Pour le prix du meilleur scénario, il est revenu à l'Argentin Chris Niemeyer pour son film Las Pelotas tandis que le coup de cœur du jury a été au réalisateur tunisien Mohamed Ben Attia pour son court métrage El Moudja (la Vague). Par ailleurs, le prix du public est revenu au court métrage les Ornières du Français Daniel Metge. Quant au prix de la presse, il a été décroché par le Français Rémi Mazet pour Siggil. En outre, le court métrage Je pourrais être votre grand-mère du Français Bernard Tanguy a reçu, pour sa part, le prix de l'espace francophone. Rappelons que ce film se distingue par l'originalité de son scénario. C'est l'histoire d'un jeune homme qui exerce dans le marketing et qui décide de se consacrer à la confection de pancartes pour les mendiants Roms en France. Avec des slogans hilarants qui attirent les passants, le jeune homme ne tardera pas à être noyé sous la demande. Quant au prix jury jeunes, il est revenu au Burkinabé Antoine Yougbare pour Tiiga. Dans la catégorie des prix scolaires, vu que le festival accorde une grande attention au jeune public, le prix «enfance» a été remis au Français Marc-Etienne Schwartz pour l'Incroyable Voyage de Margaux tandis que le prix «collège» est revenu aux réalisateurs Anthony Queré et Olivier Broudeur pour Dounia la vie. Pour conclure le palmarès, le prix «lycée» a été décerné au court métrage Henri de Jérémie Loiseau et Edouard Charuit.Sur les 750 courts métrages reçus pour cette 11ème édition, 26 œuvres ont été retenues en compétition officielle à laquelle s'ajoute une série de soirées thématiques dont une consacrée au cinéma de l'Afrique de l'Ouest. On relèvera également la création d'une nouvelle formule à ce festival, à savoir «le court : la nuit» qui consiste a projeter des courts métrages non stop de 21h00 à 6h00, le top ! W. S.