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L'établissement de documents administratifs, un véritable calvaire
Les citoyens de Aïn Defla souhaitent l'allègement des dossiers
Publié dans La Tribune le 26 - 01 - 2011


Photo :S. Zoheir
De notre correspondant à Aïn Defla
Madani Azzeddine
Beaucoup de citoyens attestent que l'obtention de documents administratifs au niveau des mairies et des daïras s'est compliquée depuis un certain temps et devient un calvaire que vit quotidiennement chaque citoyen appelé à constituer un dossier au niveau de l'administration. Certains administrés disent aussi qu'ils ne font que s'identifier à travers l'obligation de présenter des pièces administratives.La catégorie des personnes âgées éprouvent aussi des difficultés pour renouveler le dossier de leurs pensions d'ancien
combattant (moudjahid) ou veuve de chahid, et leurs enfants sont obligés de prouver qu'ils sont encore en vie par la présentation d'une fiche individuelle dite dans le langage courant «chahadate el hayete» ou «attestation de vie», alors qu'ils se présentent personnellement dans le cadre du renouvellement annuel de leur dossier.Un agent au niveau de la municipalité de Aïn Defla justifie cette nouvelle disposition par le fait que certains falsifient les dossiers des personnes décédées pour profiter de leur pension. «C'est vrai que la falsification de documents existe partout dans le monde, mais il ne faut pas imposer des procédures comme si tout le monde est impliqué dans ce phénomène», dira un citoyen, lequel est obligé de suivre le parcours du combattant pour renouveler son dossier.Dans ce même cadre, il se demande pourquoi on demande à une vieille veuve qui dépasse 80 ans de présenter également une attestation de non-remariage, un document pour lequel l'administration de l'état civil au niveau des mairies exige la signature de deux témoins pour son établissement.«C'est une souffrance à chaque fois que je procède au renouvellement du dossier de ma mère», dira Tarek avant d'ajouter qu'il faudrait penser à alléger la composition du dossier. Pour lui, certains documents peuvent être demandés entre administrations sans l'implication du citoyen. «Il suffit seulement que les administrations communiquent entre elles à travers les nouveaux moyens», dira-t-il.En plus de cela, selon notre même interlocuteur, une femme âgée ne peut, normalement, avoir sa fiche individuelle ou «chahadete el hayet» si elle ne se présente pas personnellement. Mais, et tout le monde le sait, si l'on connaît un employé de l'état civil ou si on tombe sur un agent bienveillant, on peut obtenir le document, ce qui n'est pas normal, d'autant que ce document mentionne si l'individu est vivant ou décédé.Interrogé à ce sujet, un agent des services d'état civil de Aïn Defla dira que certaines personnes décédées dans d'autres wilayas ne sont pas portés sur le régistre des décès de leur wilaya d'origine, ce qui permet donc d'obtenir une attestation de vie et de procéder à des falsifications de dossiers.Comme argument, il paraît peu logique. Cependant, le fait de généraliser et de considérer que l'ensemble des citoyens procèdent ainsi et instaurer des procédures
bureaucratiques complique la vie à de nombreuses personnes.«Si un individu est encore vivant et est incapable de se déplacer à la mairie à cause de sa maladie, comment pourra-t-il avoir sa fiche individuelle ? Si une vieille femme a également des difficultés pour se déplacer, comment doit-elle faire pour avoir cette fameuse fiche pour percevoir sa pension ?» nous demande un citoyen. Ces quelques exemples, qui sont loin de constituer des cas particuliers et propres à la wilaya de Aïn Defla, nous montrent que les citoyens souffrent de certaines dispositions prises rapidement sans que les décideurs aient pris la peine d'étudier leurs conséquences.Par ailleurs, l'obtention d'un extrait d'acte de naissance continue de susciter la colère de la population depuis que le formulaire n°12 n'est pas disponible en quantité suffisante. Kouider, un jeune universitaire, affirme avoir eu d'énormes difficultés pour obtenir ce type d'extrait ces derniers temps au niveau de la commune de Aïn Defla. «Heureusement que je connais un agent qui m'a procuré un imprimé vierge», dira notre interlocuteur. A Khemis Miliana également, ils sont nombreux à déclarer que c'est un véritable parcours du combattant qu'il faut subir pour avoir cette fameuse copie conforme de l'acte de naissance, le 12S qui est exigée pour l'établissement du passeport et de la carte nationale d'identité biométriques et pour laquelle on doit effectuer plusieurs allers-retours. Pour certaines personnes, user de ses «connaissances» pour avoir ce document est devenu nécessaire. En fait, avoir ses entrées dans l'administration est le meilleur moyen et le plus court chemin pour parvenir à retirer tous les documents exigés pour l'établissement d'un dossier. Sinon, il faut s'armer de patience pour affronter cette machine administrative qui peut aussi bien s'emballer que se bloquer complètement selon une logique que ne connaissent que ceux qui la font tourner, à leur guise.Par ailleurs, un jeune homme rencontré au niveau d'une mairie nous dira qu'il a eu des difficultés pour retirer un extrait de naissance en français pour sa sœur établie en France. «Ils ont exigé que ma sœur m'envoie une procuration pour lui retirer ce document qui doit être aussi signé par le chef de daïra» dira-t-il avant d'ajouter qu'auparavant la signature du chef de daïra n'était pas exigée.Il faut dire que dans certaines mairies, l'introduction de l'outil informatique a facilité l'établissement de certains documents administratifs que les habitants, plus chanceux que les autres, obtiennent en un temps record. S'agissant de la validité des documents, certains citoyens estiment qu'il faut donner une longue durée pour permettre leur utilisation à plusieurs reprises. Quant aux cartes grises, les citoyens continuent d'observer des retards dans leur élaboration à cause du temps que met le transfert du document du véhicule de la wilaya d'origine ; cette situation irrite beaucoup les citoyens. En somme, le mode d'établissement de certains documents administratifs varie d'une commune à une autre,
d'une administration à une autre, d'une wilaya à une autre. Au niveau de la wilaya de Aïn Defla, de nombreux citoyens se
demandent pourquoi certaines administrations compliquent la prise en charge de certains dossiers contrairement aux mêmes structures dans d'autres wilayas.


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