De notre correspondant à Aïn Defla Madani Azzeddine Les brûlures causées par différents moyens sont très dangereuses pour la santé des êtres humains. Elles peuvent provoquer la mort ou entraîner des séquelles. La prise en charge des brûlés doit se faire rapidement afin de minimiser les dégâts engendrés aux différents endroits du corps humain. Au niveau de la wilaya de Aïn Defla, les patients présentant des brûlures graves sont transférés vers les hôpitaux d'Alger et de Douéra, vu l'absence de services pour les grands brûlés, selon certains médecins interrogés à ce sujet. Ce qui veut dire que le patient ayant subi de grandes brûlures devra attendre plus de deux heures pour une prise en charge convenable, d'autant que cette durée représente le temps nécessaire pour parcourir la distance entre Aïn Defla et Alger. Ce qui réduit parfois les chances de survie du patient. D'après nos sources, il est important de créer des «services spécialisés pour les grands brûlés» dans chaque région. Ce qui semble un peu difficile, vu le nombre insuffisant de spécialistes dans ce domaine. L'autre alternative consiste en la mise en place d'un système rapide d'évacuation des malades vers les hôpitaux spécialisés.«Pourquoi ne pas utiliser le transport aérien, par hélicoptère, pour transférer les malades en situation dangereuse ?» dira un médecin avant d'ajouter que de nombreux patients souffrant de plusieurs types de maladies meurent à cause du temps qu'ils perdent dans l'opération d'évacuation. S'agissant des brûlures, des médecins affirment qu'il en existe différentes formes : les brûlures du premier degré, où l'on constate une atteinte des couches superficielles de l'épiderme sans lésion profonde et où la cicatrisation se fait en deux à trois jours ; les brûlures de 2e degré qui présentent une lésion de la quasi-totalité de l'épiderme, la présence constante de phlyctènes, des rougeurs et autres symptômes. Il existe, d'après nos sources, une autre forme du 2e degré, dite profonde, laquelle est caractérisée par une destruction complète de l'épiderme et du derme superficiel. L'autre forme, celle du 3eme degré, correspond à la destruction totale de la peau, ce qui rend difficile la cicatrisation spontanée à cause de la disparition des cellules épidermiques.Les médecins disent également que la guérison dépend de l'âge du patient et de la capacité du corps à s'opposer aux infections. En somme, l'absence de services pour les grandes brûlures complique la prise en charge des patients rendant ainsi leur guérison difficile.