De notre correspondant à Aïn Defla Madani Azzeddine La santé est plus qu'importante et doit être préservée à tout prix. Les élèves ont aussi besoin d'être en bonne santé pour pouvoir bien assimiler les cours que dispensent les enseignants et atteindre, par la suite, un niveau d'instruction à la mesure des efforts fournis par l'Etat. La wilaya de Aïn Defla, à l'instar des autres wilayas, a pris ses dispositions depuis des années afin de s'occuper convenablement de la santé des enfants scolarisés. En étroite collaboration avec la direction de la santé, les services de l'éducation ont implanté 27 unités de soins et de suivi, dont 11 sont opérationnelles au niveau des lycées, 15 dans les établissements scolaires du palier moyen et une unité au niveau de l'école Djillali Bounaama relevant dans la commune de Bir Ouled Khelifa. Selon les données des services de l'éducation, 12 unités sont dotées de matériel médical, y compris celui réservé aux soins dentaires. Au niveau du secteur de la santé, 13 unités sont opérationnelles à travers les secteurs sanitaires de la wilaya ; elles ont pour mission d'assurer un suivi régulier aux élèves. Dans ce même cadre, 12 autres centres de santé sont concernés par les dispositions prises conjointement par la direction de l'éducation et celle de la santé. Par ailleurs, 10 000 dossiers médicaux ont été distribués aux élèves de 1re année primaire à travers tous les arrondissements. Ces dossiers doivent assurer un suivi régulier aux élèves à travers un programme bien tracé. Les cotisations annuelles que paient les parents d'élèves pour la prise en charge médicale de leurs enfants sont exploitées convenablement puisque, en cas d'accident survenu en classe ou dans la cour de l'établissement, des soins sont assurés in situ et même dans les hôpitaux, s'il s'agit d'un accident nécessitant des soins spécialisés. Cependant, dans les écoles éloignées, les responsables éprouvent, dans certains cas, des difficultés à transférer les élèves malades, pour cause d'absence de moyens de transport, et ont recours à l'utilisation de véhicules personnels pour les transporter vers les structures sanitaires. Le manque de véhicule de service ou d'ambulance dans les établissements scolaires relevant du primaire influe, donc, négativement sur la prise en charge des cas urgents pouvant survenir dans les endroits éloignés. L'absence de personnel médical (infirmiers), particulièrement dans les établissements du primaire, a, également, une incidence sur la qualité des premiers soins à prodiguer à l'enfant. En somme, la direction de l'éducation de la wilaya de Aïn Defla a, certes, pris toutes les dispositions liées à la santé des élèves, cependant, il semble que le premier palier (primaire), géré par les communes, a besoin de plus de moyens matériels et humains pour prendre convenablement ce volet en charge. L'octroi de véhicules de service et l'affectation d'infirmiers dans les établissements sont nécessaires si l'on veut préserver davantage la santé des élèves.