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On prend un autre et on recommence
Publié dans La Tribune le 31 - 01 - 2011

La messe est dite. Le soutien des Etats-Unis au président égyptien Hosni Moubarak, à la tête de son pays depuis plus de vingt-neuf ans, du moins au régime égyptien, est acquis au détriment de la volonté populaire. Ceci en dépit de la colère toujours grandissante des Egyptiens qui refusent de quitter la rue et d'abdiquer face à la répression policière. On est loin de l'attitude de Washington vis-à-vis du président tunisien aujourd'hui déchu, Zine El Abidine Ben Ali, et des propos des responsables américains sur «un usage excessif de la force» à l'égard des émeutiers pendant la révolution tunisienne et sur le non-respect des libertés individuelles qui a valu la convocation de l'ambassadeur de Tunisie à Washington. «Nous avons fait venir l'ambassadeur de Tunisie et avons exprimé notre préoccupation à l'égard de ce qui se passe avec les manifestations et avons encouragé le gouvernement tunisien à faire en sorte que les libertés civiles soient garanties, notamment la liberté de rassemblement», avait dit un responsable. Les Etats-Unis avaient affiché leur fermeté dès les premiers jours d'émeutes et appelé Ben Ali à «la retenue». Mieux encore, ils ont soutenu l'armée tunisienne pour le départ du dictateur tunisien. Ils n'ont pas été affectés outre mesure quand le chaos s'était emparé de ce pays. Normal, dirait-on, les intérêts n'y sont pas. Aujourd'hui, la situation est différente de même que les réactions américaines par rapport au soulèvement de la population en Egypte, en rapport avec les intérêts américains et israéliens protégés par le système. Israël constitue la donne essentielle qui fait vaciller la position américaine en faveur du régime de Moubarak, allié indéfectible de Washington quant à sa politique au Moyen-Orient. La secrétaire d'Etat américaine a d'ailleurs déclaré d'emblée que «l'Egypte est un pays stable», ce qui veut dire que les revendications liées à la démocratisation de ce pays passent au second plan. Il n'est pas question de pousser Moubarak au départ, il est juste invité à engager des réformes. On avait apparemment sous-estimé la détermination du peuple égyptien à se débarrasser de Moubarak et de son régime. L'effervescence de la rue égyptienne et la confusion qui règne en ce moment au pays des pharaons suscitent une grande crainte chez le voisin israélien et font trembler les Etats-Unis qui sortent la carte de l'armée, ou plus exactement celle d'un homme du régime qui pourrait être substitué à Moubarak dans le cas d'un scénario à la tunisienne. Indifférents ou pas aux appels de la rue - certains observateurs pensent que Washington craint tout de même de se disqualifier par rapport au peuple égyptien -, les Etats-Unis mettent en avant leurs intérêts qui sont ceux de l'Etat hébreu, leur protégé. Le choix porté sur ce militaire est plus que justifié. Omar Souleïmane est l'homme des Etats-Unis, chargé du dossier palestinien et toujours prêt à «dégoupiller» toutes les situations difficiles constituant une menace pour Israël.
R. M.

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