De notre correspondant à Tizi Ouzou Malik Boumati Le premier jour de Ramadhan de cette année n'a pas dérogé à la règle à Tizi Ouzou : embouteillages monstres, du monde chez les commerçants, particulièrement les bouchers et les vendeurs de viande congelée. Les citoyens semblaient s'être entendus pour s'approvisionner en viande le premier jour du mois de carême, tellement les boucheries étaient hier bondées. Il en était de même pour les commerces de fruits et légumes et d'alimentation générale où les femmes et les hommes de toutes les catégories sociales et de tous les âges s'adonnaient aux derniers achats relatifs beaucoup plus au f'tour du jour qu'au mois de Ramadhan en entier. Le premier jour, c'est aussi et surtout les embouteillages interminables qui font de la ville des Genêts l'un des plus grands labyrinthes du pays. En effet, tous les accès qui mènent de la périphérie vers le centre-ville vivent le même cauchemar et le même calvaire que les automobilistes qui viennent des quatre coins de la wilaya. Des encombrements menant souvent à des échanges de mots et des énervements dégénérant parfois en bagarres. Hier, une dure journée pour les habitués de caféine et nicotine, il n'y a pas eu de débordements du côté de Tizi Ouzou qui dispose cependant de tout un mois pour étaler toute sa nervosité.