Mobilisation moyenne à Béjaïa La grève des paramédicaux a été moyennement suivie, ces deux derniers jours, à travers la wilaya de Béjaïa. Il est vrai que les personnels affiliés au Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), initiateur de cette action de protestation, ont massivement débrayé, mais leurs collègues qui adhèrent à l'UGTA ou au Snapap n'ont pas répondu à l'appel ou très peu. Dans le secteur sanitaire de Kherrata, où le SAP est bien implanté, tous les établissements publics de la santé ont été paralysés. Au chef-lieu de wilaya, les paramédicaux exerçant au CHU, qui regroupe les hôpitaux Khellil-Amrane et Frantz-Fanon ainsi que la maternité de Tharga Ouzamour, avaient aussi majoritairement adhéré à ce mouvement de grève. Mais dans les secteurs sanitaires de Sidi Aïch, Amizour et Akbou le taux de suivi a été jugé très faible, selon nos sources sur place. Ce morcellement de la représentation syndicale des paramédicaux a conséquemment réduit la mobilisation qui se situerait, selon les mêmes sources, autour de 40%. Un statut particulier digne de la corporation, une grille des salaires juste et un régime indemnitaire équitable constituent les trois principales revendications formulées par les protestataires à l'endroit du ministère de tutelle. A signaler que les paramédicaux, affiliés au Snapap, ont lancé un appel à la marche au chef-lieu de wilaya pour mardi prochain afin de réitérer quasiment les mêmes revendications. K. A. Faible taux à Tlemcen Les paramédicaux, qui réclament la promulgation du statut particulier de la profession et une revalorisation des salaires, ont poursuivi hier leur mouvement de protestation, pour la seconde journée consécutive. Une grève qui n'a pas du tout été constatée sur place, puisque notre virée dans certains hôpitaux et infrastructures sanitaires nous a révélé que tout fonctionnait normalement. Chose confirmée par des paramédicaux qui ont précisé que la grève ne concerne que le Syndicat algérien des paramédicaux qui ne compte que quelques adhérents, facteur n'ayant pas influencé sur le bon fonctionnement des infrastructures hospitalières à travers toute la wilaya de Tlemcen. Ce débrayage n'a donc pas enregistré un suivi comme souhaité par ses initiateurs, le taux n'a point dépassé les 40%. Mais cela n'empêche pas de signaler que le SAP, selon des syndicalistes, compte entamer une grève illimitée à partir du 8 février courant dans le cas où le ministère ne prendrait pas au sérieux leurs revendications. A. B. Forte adhésion à Aïn Defla Les paramédicaux ont poursuivi hier leur mouvement de grève au niveau de la wilaya de Aïn Defla. Le service minimum a été toutefois assuré dans l'ensemble des services concernés. A l'hôpital d'El Attaf, les paramédicaux n'ont pas répondu à l'appel vu l'absence de représentation. Cette 2e journée a été marquée par une plus forte adhésion.