De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche Au premier jour du mois de Ramadhan, les magasins ont ouvert tardivement et l'activité citadine n'a pas encore commencé. Mais, petit à petit, des commerces enregistrent une certaine animation, les citoyens rencontrés commentaient encore l'annonce du Ramadhan, d'autres étaient affairés plutôt à remplir leur panier de provisions avant qu'il fasse chaud. Les premiers magasins à enregistrer un grand rush sont les boucheries. Le kilo de viande bovine est vendu à 550 DA alors que la viande ovine est proposée à 600 DA le kilo sur certains étals de la ville de Bouira. Les consommateurs diront que la viande est moins chère que l'année dernière. Les boulangeries situées dans les différentes rues sont aussi très sollicitées par les consommateurs. De leur côté, les services de sécurité ont opéré un déploiement considérable à travers les différents quartiers de la ville et même des édifices stratégiques situés en dehors des agglomérations. A ce propos, le consommateur est appelé à être doublement vigilant, aussi bien pour se prémunir contre d'éventuels attentats que contre les menaces des produits alimentaires de qualité douteuse. Notons que, pour faire face à toutes les pratiques qui peuvent nuire à la santé du consommateur, la Direction de la concurrence et des prix (DCP) de la wilaya de Bouira a mis en place un dispositif spécial pour ce mois. 17 brigades vont veiller à l'application des mesures d'hygiène et les conditions de conservation pour les denrées alimentaires ainsi qu'à la régulation des prix des produits de large consommation. Selon les responsables de la DCP, durant ce mois, les différentes équipes vont vérifier la conformité de l'activité commerciale pour s'assurer du respect des prix réglementés. Par ailleurs, des brigades mixtes, constituées de contrôleurs de la DCP et de vétérinaires, sont chargées de superviser la qualité de la viande et surtout la viande hachée et les saucisses ainsi que le matériel utilisé dans les boucheries et à l'abattoir communal. Mais plusieurs produits se vendant pour la circonstance échappent souvent au contrôle de ces brigades.