Les deux plus grandes banques italiennes UniCredit et Intesa Sanpaolo ont annoncé vendredi qu'elles rejoignaient le projet Desertec de centrales solaires géantes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. UniCredit a indiqué dans un communiqué qu'elle prenait part à Desertec en devenant actionnaire de la société DII, qui chapeaute le projet, sans préciser le niveau de sa participation. Intesa Sanpaolo a annoncé de son côté dans un communiqué qu'elle rejoignait Desertec en tant que "partenaire associé et sponsor". Sa division banque de financement et d'investissement prendra part aux "activités et aux phases de réalisation du projet". Le projet Desertec vise à créer d'ici 40 ans un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, censées fournir à terme jusqu'à 15% de la consommation d'électricité de l'Europe. L'investissement nécessaire est estimé à quelque 400 milliards d'euros. D'ici fin 2012, DII s'est fixé comme objectif d'avoir défini les grandes lignes de Desertec: emplacement des installations, financement, répartition approximative entre solaire et éolien. Les principaux initiateurs du projet lancé en 2009 sont allemands. Parmi eux figurent le réassureur Munich Re, les groupes d'énergie EON et RWE ou encore Deutsche Bank. Au fur et à mesure, d'autres groupes ont pris une part du projet comme les italiens Enel Green Power et Terna, le français Saint-Gobain ou encore l'espagnol Red Electrica. De nombreux autres groupes ont rejoint le projet en tant que partenaires associés sans prendre de part de DII.