De notre correspondant à Constantine A. Lemili Le bras de fer entre les cadres de l'Union de wilaya UGTA de Constantine et les syndicalistes qui leur sont opposés depuis près de trois mois a tourné, hier, en faveur de ces derniers dans la mesure où le quarteron honni sans cesse évoqué par La Tribune a préféré se retirer après une heure de présence à hauteur de la maison des syndicats Abdelhak-Benhamouda, dont les marches étaient occupées par les membres de la commission électorale provisoire. Il y a lieu de préciser qu'une tentative d'accéder au bâtiment n'a pas abouti dans la mesure où les serrures avaient été obturées, jeudi dernier, et après un sit-in sous forte présence policière de plus de sept heures par les syndicalistes contestataires empêchés d'y commémorer la journée du 24 février. Soulignons que sur place, les cadres de l'UW ont saisi par téléphone la Centrale syndicale, prenant langue avec Djenouhat qui leur a demandé d'attendre l'avis de Sidi Saïd qu'il allait consulter dans l'immédiat. Au vu de la décision prise consistant à quitter les lieux dix minutes plus tard, il semblerait par voie de conséquence que l'instruction venait du SG. Quoi qu'il en soit, les contestataires sont restés sur les lieux et se sont sentis galvanisés par la «fuite» des membres de l'autre camp, plus particulièrement du quarteron. Mais tant que la Centrale syndicale ne prend pas très sérieusement un conflit en tension exponentielle à chaque jour qui passe…Logement : rencontre chef de daïra-associations Le centre culturel Ben-Badis a abrité, au cours de la matinée d'hier, une rencontre des représentants des pouvoirs publics, à savoir le chef de daïra, le P/APC et les cadres du bureau d'études de la Société d'études architecturales et urbanistiques (SEAU), avec le mouvement associatif. Objet de la rencontre : dialoguer et échanger des points de vue sur une opération à venir et visant à boucler définitivement le dossier relogement des habitants de bidonvilles et ceux résidant sur des zones réputées sujettes à glissement de terrain. Paradoxalement, le chef de daïra annonce que la liste «décidée définitive» par la même administration est appelée à être révisée parce qu'il n'aurait pas été tenu compte de certaines réalités du terrain. Or, il y a moins d'une année, à hauteur de la même administration, nous apprenions du responsable du dossier que la liste était définitive et qu'aucune raison ne justifierait sa modification conformément à une instruction du ministère de l'Intérieur. Une information, par ailleurs, rapportée par La Tribune. Quoi qu'il en soit, le représentant de la SEAU a fait une lecture du programme auquel se prépare sa structure et qui devrait consister en la prochaine visite des cinquante sites existants et le recensement de toutes les familles y résidant. Nouveauté dans le discours officiel : il ne s'agira plus de comptabiliser seulement le chef de famille, mais également ses descendants eux-mêmes chefs de famille le cas échéant. Ce qui n'a pas été le cas jusqu'à ce jour et est également à l'origine de toutes les contestations sociales qui ont marqué l'actualité dans la wilaya.