L'aide technologique sur la ligne de but pourrait être utilisée lors du Mondial 2014 à condition que les systèmes expérimentés donnent satisfaction, a indiqué le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Joseph Blatter, cité hier par la presse britannique. Réunie samedi à Newport, au Pays de Galles, l'International Football Association Board (IFAB), instance chargée de définir les règles du jeu, a demandé la poursuite des tests sur l'utilisation de la technologie pour aider les arbitres à décider si la balle a franchi ou non la ligne de but, expliquant que les systèmes expérimentés jusqu'à présent n'étaient pas concluants. «Il nous faut une réponse aux principes de base, la précision et la vitesse, c'est-à-dire une délivrance immédiate du résultat, et un système qui ne soit pas trop compliqué à mettre en œuvre. Nous n'avons pas obtenu ces trois choses pour le moment dans notre laboratoire indépendant», a déclaré Joseph Blatter. «Si aucun système ne répond aux critères fixés, on ne peut pas se lancer», a ajouté le président de la Fifa, précisant «que personne ne s'était opposé à la poursuite des tests durant la réunion. Si ça marche, le Board dira oui l'année prochaine. Et si le Board dit oui, alors il ne devrait pas y avoir de problème pour l'avoir en 2014 [au Mondial brésilien]. Mais je dois réfréner un peu mon optimisme naturel car les tests n'ont pour le moment pas été concluants», a-t-il dit. La prochaine réunion du Board aura lieu à Londres du 2 au 4 mars 2012. D'autre part, l'IFAB a décidé d'instaurer l'arbitrage à cinq à l'Euro 2012 en Pologne et en Ukraine. Il s'agira d'une première dans une grande compétition internationale pour cette évolution déjà expérimentée en Ligue des champions et en Europa League. Par ailleurs, le port du protège-cou, utilisé durant les rencontres par des joueurs comme Carlos Tevez ou des gardiens à l'image de Julio Cesar a été interdit.