Photo : S. Zoheir La wilaya de Constantine a bénéficié pour ce nouveau plan quinquennal d'un large programme de réalisation. Ainsi, sur le 1,2 million d'unités prévues à l'échelle nationale, horizon 2014, la capitale de l'Est est concernée par 26 500 unités, réparties, respectivement, en 4 500 pour le rural, 12 000 logements participatifs aidés (LPA) et 10 000 unités publiques locatives (LPL) affectées à l'OPGI. Cependant, les pouvoirs publics locaux ont demandé à la tutelle 30 000 unités supplémentaires, soit une projection, voire un souhait, pour éradiquer la problématique du logement et, notamment, la résorption optimale de l'habitat précaire, phénomène assez «prédominant» à Constantine. Sur ce dernier point, 12 000 habitations sont programmées. Mais, à vrai dire, le recensement de 2007, sur lequel se sont basés les chantiers locaux destinés à mettre fin aux taudis, s'avère aujourd'hui caduc. Une donne dont personne ne pourrait disconvenir. Sinon, comment expliquer tout cet amoncellement de baraques qui n'en finit pas? Au moins, d'ici fin 2011, 5 000 logements seront octroyés aux «habitants des bidonvilles». Par ailleurs, les autorités locales ont sollicité le ministère de l'Habitat pour inscrire 12 000 autres unités, faisant office de programme complémentaire, alors que 9 500 autres (diverses formules) sont en cours de réalisation avec des taux d'avancement distincts, allant de 20 à 40%. Afin de ne plus perturber les attributions de logements, notamment ceux entrant dans le cadre social, construits en faveur des autres couches de la société, les autorités locales se pencheraient actuellement sur un mode, pour le moins inédit. Il a trait au traitement des commandes, voire des sites «de fortune», répartis à travers la circonscription et les zones d'agglomération du chef-lieu. Les responsables comptent responsabiliser des associations issues de chaque site pour élaborer un listing définitif, regroupant le nombre des familles concernées par le transfert. L'idée embryonnaire suggère que chaque association défende son hameau. Elle jouerait le rôle d'une commission-bis? En plus, les sites répertoriés sur lesquels les bâtisses seront construites, en divers lopins retenus ultérieurement après prospection, ne sauraient connaître de modification quant au propriétaire supposé bénéficier sur papier de l'adresse exacte de son futur appartement. En cas de changement dans l'exécutif, le cours de cette éventuelle option poursuivrait son cheminement. « C'est un plan sur mesure inextensible et inchangeable ». De la sorte, estimera notre source officielle, les bidonvilles seront éradiqués. Par ailleurs, en zones d'agglomération, seules les constructions de type R+1 et R+2 y seront tolérées. Une façon de préserver le look des espaces. En somme, Constantine compte attaquer un méga-chantier, à l'instar des autres wilayas. Les responsables se disent aptes à relever le défi et déclarent que les assiettes destinées à accueillir ces milliers de maisons sont disponibles. Les projets sont répartis densément entre la nouvelle ville Ali Mendjeli et d'autres municipalités. Pour peu que les commissions de marchés accélèrent la cadence, une fois les étapes préliminaires locales entreprises.